jeudi 18 juillet 2024

Cathy, t'es TROP difficile!!!

Si tu savais le nombre de fois que j'ai entendu c'te phrase-là dans ma vie... surtout les derniers temps, où j'exprime plus clairement mes désirs et mes besoins, et surtout que ceux-ci sont devenus de plus en plus à l'opposé des désirs et des besoins, des gens qui m'entourent.

Il est où le problème dans le fait d'avoir l'ambition de vouloir du meilleur, du plus, du splendidos???  

Il est où le problème dans le fait de souhaiter réaliser un nouveau projet, même si on vient tout juste d'en terminer un???

Il est où le problème dans le fait qu'y'a des personnes qui ne se satisfont pas de seulement se "contenter" de ce qu'ils ont???

Tant pis si pour toi, ça te fait voir en moi une personne TROP difficile. J'suis pas difficile, je sais ce que je veux et quand je le nomme et que je le dis et bien ce n'est pas que je me plains parce que ce n'est pas arrivé tout de suite, c'est que je veux juste t'aviser que ça s'en vient.

Attention je ne suis pas aveuglée par le magnifique et je sais très bien que la vie est difficile, que tout ne peut pas toujours être rose. Je sais très bien qu'on ne vit pas dans un monde de Licorne (même si des fois, moi j'y vis). Par contre, on est-tu obligé de vouloir petit, de ne rien risquer, de rester dans un statuquo, parce que la vie n'est pas toujours facile???  Tant pis si c'est ta vision des choses, la mienne est toute autre et saches que je suis capable d'affronter les boutttts ruffs et émerger vers quelque chose d'encore mieux. 

J'pense que tu m'dis que j'suis TROP difficile, parce que tu es inquiet que je sois malheureuse, parce que je nomme vouloir quelque chose qui n'est pas présent dans ma vie... mais crains pas, j'suis pas malheureuse!!!  Je me prépare, je suis dans l'action et j'ai des grands objectifs. Parce que t'sé moi, j'ne me "contenterai" jamais de quelque chose de "correct" ou d'un... "en attendant".  Et rassure-toi, je suis capable d'être satisfaite, puisque j'suis un exemple de gratitude sur 2 pattes! 

L'an passé a été l'année la plus difficile de ma vie, financièrement et pourtant elle a été celle où j'étais la plus satisfaite dans comment les choses se déroulaient puisque je mettais en place plein de nouvelles affaires, pour créer ma vie de RÊVE...  Y'était pas du tout question que je me "contente" de ce que j'avais, je voulais plus et... seule moi savait, c'était quoi le plus!  

J'ai souvent l'impression que les gens qui me considèrent TROP difficile, sont souvent des gens qui eux "se contentent"...  

Se contenter de ce qu'on a, c'est correct, mais ça n'veut pas dire qu'on doit exiger des autres qu'ils nous imitent!  

Je sais que le contentement est un mouvement qui est en vogue ces temps-ci... moi j'aime pas ce mot, même si je comprends le concept. Le contentement c'est le pouvoir de gratitude envers ce qu'on a présentement: parfait je suis capable de contentement! Mais "se contenter" c'est se satisfaire de ce qu'on a même si ça ne nous satisfait pas pleinement.  Je sais bien que présentement je joue dans la subtilité des mots et des concepts, mais j'suis convaincue que tu comprends ce que je veux nuancer.

J'ai envie d'être en toute transparence et te dire dans quel contexte spécifique on me dit TROP difficile de plus en plus souvent... Tu le sais peut-être, mais j'suis célibataire depuis 2 ans 1/2 et depuis ma dernière relation stable qui s'est terminée en 2015, ma vie amoureuse n'est pas franchement une grande réussite, dans le sens où je n'ai pas trouvé l'homme avec qui j'ai envie de partager le reste de ma vie!  C'est pas que j'ai pas essayé...  pis c'est pas parce que j'avais des critères très élevés dans mes standards d'homme... oups, désolée, chers ex-fréquentations!!! 

Sauf que là, j'ai décidé que mes standards seraient élevés afin que je me sente bien, que je puisse rester moi-même et que je ne sois pas la seule à faire les compromis... T'sé depuis 2015, j'en ai fait du travail sur moi pour être une meilleure personne, alors j'ai bien l'droit de vivre aux côtés d'un homme dont les standards de vie soient les mêmes que les miens. Fait que si ça c'est être difficile, il y en a une maudite gang qui devrait l'être davantage.  

Je crois que ce qui dérange le plus les gens, lorsqu'ils jugent les autres avec des TROP, c'est qu'eux mêmes ont décidé de se "contenter" et qu'ils souhaitent convaincre les TROP que ce sont eux qui ont la bonne façon de faire!  

Moi je pense que la bonne façon de faire c'est d'être ambitieux: en voulant plus, en voulant mieux, en voulant être soi-même en tout temps avec les gens qu'on côtoie. Si on élevait nos standards dans la vie et qu'on prenait les actions pour aller vers nos standards, je crois que moins de gens seraient insatisfaits, aigris et malheureux et qu'il y aurait moins de chialage de de déresponsabilisation... Si chaque humain prenait la responsabilité de son bonheur avec ambition et dévouement, il y aurait pas mal moins de temps perdu en chialage et en inaction.  

Alors, svp... lorsqu'une personne te parle et te confie un grand rêve, un projet ou un objectif et que que cette personne te nomme son désir d'avoir hâte que les choses arrivent selon son ambition... svp, ne lui garoche pas: 

"Bein voyons t'es trop difficile, contente-toi dont, de ce que t'as"!  

Parce que si toi tu n'as pas le courage d'avoir l'ambition d'avoir plus et mieux, ne scrappe pas celle des autres.



samedi 13 avril 2024

Sortir de sa zone de confort... ENCORE!

Depuis toujours je n'ai pas de difficulté à sortir de ma zone de confort, c'est facile pour moi de tout r'virer d'bord, parce que j'n'endure pas la misère. Si une situation ne me satisfait plus, c'est plus facile pour moi d'avancer vers autre chose de différent en me déstabilisant, que d'endurer l'insupportable.

J'ai par contre, quelques petites zones d'inconfort à franchir dans les prochaines semaines, parce qu'elles m'empêchent d'être tout à fait libre et de vivre la vie que je suis entrain de me créer. 

Une de ces zones d'inconfort, c'est d'aller seule dans des endroits publics où des gens se réunissent: resto - spectacles - bars - etc,  En voyage ou en déplacement, ça peut aller (même si j'me sens looseuse)... mais partir de chez nous pour aller seule dans un de ces endroits, ça m'paralyse et je n'y vais pas, même si j'adore ça. 

Être seule chez nous c'est facile pour moi, j'me gère super bien... j'adore ma compagnie et je n'ai aucun problème avec la solitude. Pis quand j'me tombe sur les nerfs, bein j'vais voir du monde. Le problème c'est d'afficher ma solitude en public... et depuis quelques temps, ça commence à nuire à ma liberté!

Alors ce matin, j'me suis levée et j'me suis posée la question : "Que puis-je faire de différent aujourd'hui, qui me permettra de vivre quelque chose de nouveau?"

J'ai donc réservé au resto pour 1 personne pour me faire une "date night" et je me suis engagée à y mettre autant d'enthousiasme et d'attention que si quelqu'un m'attendait. Parce que dorénavant y'é pu question que je dise: "Bahhh ça vaut pas la peine", mais plutôt: "Ça vaut sûrement la joie" 

J'me suis donc douchée, maquillée, coiffée, parfumée, habillée cute et j'suis partie pour le resto.  J'me suis installée au bar en arrivant 15 minutes en retard de ma réservation (j'suis d'même moi, jamais à l'heure) mais j'étais contente du bond, que je venais d'faire en étant dans l'action. En plus, j'm'étais engagée à m'interdire d'avoir des pensées du genre: 

"Prends ton cell pour avoir l'air de faire de quoi" 

"Souris pour avoir l'air d'être à l'aise d'être seule" 

"Trouve un sujet de conversation avec la serveuse pour ne pas être seule"

"J'espère que l'monde ne se dit pas que j'ai l'air looseuse d'être seule" 

"Dépêche-toi de commander pour sacrer ton camp au plus vite"

... bref toutes ces pensées étaient interdites et j'ai respecté mon engagement. J'ai pris mon temps de savourer chaque moment, en me trouvant chanceuse d'avoir le luxe de sortir seule, relaxe dans un bon resto et j'ai pris du plaisir à ressentir la liberté qu'on n'a pas toujours quand on partage un resto à 2 ou en groupe: 

"T'es-tu prêt à commander?"  

"Toi, tu prends tu une entrée?"  

"Veux-tu qu'on partage une bouteille de vin?" 

... nahhhh la seule à me préoccuper c'était moi et la seule personne dont je devais respecter les envies c'était moi ! C'est rare en jupiter que ça m'est arrivé dans la vie!  

Fait qu'en savourant mon verre de rouge, même si j'avais commandé du poisson, je me suis mise à examiner les gens autour de moi, tous en groupe ou en couple... et ça m'a fait plaisir de constater que même accompagné, on n'a pas toujours l'air winner! Y'avait ce couple qui se textait mutuellement dans'face... Ces 4 filles qui se passait leur cell pour se montrer j'sais pas trop quoi, sans avoir trop d'intérêt l'une pour l'autre... et ce groupe de mecs que j'imaginais bein contents de ne pas être avec leur blonde (ok ce bout-là je l'ai interprété pour me faire plaisir).

Pis là, il est arrivé 1 gars qui s'est assis à ma gauche (en laissant quelques bancs, entre nous)... et 1 autre 15 minutes plus tard qui s'est assis à ma droite avec aussi quelques bancs entre nous.  Je ne les ai pas regardé, j'étais bien trop préoccupée par mes arancinis ... et puis j'ai entendu un: Hey Salut Cathy!

Un ami d'enfance que j'avais revu par hasard il y a quelques semaines et qui était à nouveau de passage dans la région. On a jasé de nos vies et j'ai passé un bon moment (partez pas en peur, il est en couple et je n'ai aucune attirance pour lui)... Mais j'ai vécu un moment agréable et différent de, si j'étais restée seule à la maison à jouer à la balle avec Lotus.  Ces moments spontanés et imprévisibles, j'en ai besoin pour être stimulée dans la vie et être satisfaite de mon quotidien. Ce moment différent, je ne l'aurais pas vécu si je n'avais pas fait quelque chose de différent.

Et puis en revenant à la maison, j'ai sentie un beau sentiment de liberté... Parce que dorénavant, je pourrai aller manger où je veux, quand je veux, sans attendre d'avoir une agréable compagnie à portée de main, parce que l'agréable compagnie c'est rendue une denrée rare.

Dorénavant, je suis libre, car j'apprécie mon agréable compagnie, même au resto près de chez nous!





mardi 30 janvier 2024

Succès... je te veux!

Après des années, que dis-je des décennies... Je cours après le succès! 

Bein en fait, je pense que je cours après le succès, mais comme je ne m'étais jamais arrêtée à ce que je considérais comme un succès pour moi... je courais après ce pour quoi j'avais été programmée: le mariage, la maison, les enfants, la carrière, la richesse financière... 

Pis, après avoir essayé tout ça... c'est en frôlant la cinquantaine que j'ai eu envie de visiter un tout autre univers où je créerais MON succès, selon ma définition.

Parce que t'sé, le succès ça se définit de plein d'façons, tout dépendant de nos perspectives personnelles. En général, le succès est associé à la réalisation d'objectifs personnels ou professionnels, à l'atteinte d'une reconnaissance, de satisfaction ou le fait qu'on obtienne des résultats positifs dans divers domaines de notre vie. 

Fait que, faut se rappeler que la définition du succès varie d'un humain à l'autre, puisqu'on n'est pas fait pareil et qu'on a nos propres aspirations et nos propres valeurs.

Y'é donc normal, qu'en vieillissant on ait envie d'autre chose, tout en souhaitant le succès. Voilà pourquoi j'ai toujours eu la sensation de "courir" après quelque chose... mais ça n'veut pas dire que je ne suis jamais satisfaite... au contraire, je suis une éternelle heureuse, une fille avec l'émerveillement facile, qui a toujours la gratitude à portée de coeur pour toutes les belles choses qui arrivent dans ma vie.

Mon parcours des derniers mois m'a permis de beauuuucouppp réfléchir, de m'observer et d'utiliser chaque action pour veiller à mon bonheur. Parce que les 50 premières années de ma vie ont été un cumul d'actions pour veiller au bonheur des autres et que j'en ai retiré, trop souvent, d'amères déceptions. 

Là, le momentum était parfait et j'étais prête pour tout mettre en place afin de créer l'autre moitié de ma vie EXACTEMENT comme mon p'tit coeur en guimauve me le dictait. Je dis l'autre moitié de ma vie, car pour ceux qui l'ignorent... je vais vivre jusqu'à 106 ans et que dans 2 ans, j'aurai la moitié d'fait.  

Comme je voulais réinventer ma vie, j'ai fait ça en grand et j'ai sauté dans l'vide... j'dis dans l'vide mais j'ai souvent l'impression que c'est plutôt dans l'plein, puisqu'il y a tellement de possibilités devant moi que j'n'arrive pas trop à bien me situer et être claire avec ce que je choisis comme voie pour me réaliser... J'me sens comme une floune de 16 ans qui doit faire son choix de la carrière qu'elle pratiquera jusqu'à sa retraite... mais t'sé moi, j'suis pas faite de même. Je change, j'évolue et en bonne intuitive, je suis incapable de suivre une voie qui ne me convient plus, alors je change de voie. 

Aucun coach, aucun de mes parents, aucun.e de mes ami.e.s, n'ont la même définition que moi... et je ne peux suivre que des parcelles de leurs judicieux conseils, mais je les déçois sûrement en prenant une voie qu'ils ne comprennent pas, par insécurité de me voir échouer. 

Y'a une chose qu'il ne faut pas oublier, c'est que le succès, ça peut aussi s'atteindre en se plantant et en échouant sur certains niveaux... Sauf que pour l'instant mes échecs ne font que m'apprendre rapidement à réorienter mes actions pour être encore plus claire avec moi et surtout pour être encore plus fière de moi.

Tout ça c'est bein beau, j'ai pas le discours toujours aussi résilient... y'a des jours où je rushe en titi et à ce moment-là ce que j'ai le plus besoin c'est de savoir qu'un coach, un parent ou un ami est là pour moi et que son écoute et son support viendront me redonner la force de continuer à évoluer vers mon succès. 

En ce moment, le plus difficile c'est vivre tout ce parcours le coeur léger, sans me mettre de pression de performance! Comme quand on est à l'école et qu'on est là pour apprendre... la vie c'est ça aussi! Sauf que moi, comme j'ai une patience légendaire (entends bien ici... mon ton sarcastique), j'voudrais bien finir l'école en 2-3 s'maines!!! 

Y'a quelques mois, j'avais l'anxiété de performance dans l'tapis à chercher des "contrats", parce que ce que j'fais dorénavant de ma vie au quotidien ne me menait pas au succès, tel qu'on me l'avait appris. Mais en même temps, j'me sentais si bien, si heureuse, si remplie de joie au quotidien, que j'ai décidé de peser un peu sur pause pour prendre un temps d'arrêt et me poser 2 questions:

        "Comment j'la veux ma vie?"

        "C'est quoi ma définition du succès?"

Réponse #1: 

Être libre - contribuer à plusieurs projets - mettre à profit mes zones de gÉnie - écrire - communiquer - être entourée de gens vrais, intéressants et intéressés - réguler mon système nerveux - voyager - rire fort à tous les jours - etc...  Et, tout ça s'est mis en place, tranquillement, durant la dernière année. 

Réponse #2: 

Oufffffffff... c'est là qu'il était l'bobo... c'était pas du tout avec comment j'étais programmée depuis 50 ans que j'arriverais à trouver ma satisfaction. J'ai donc réécrit MA définition du succès et revu tous mes objectifs personnels et professionnels. 

Pis boumbadaboum... tout est tranquillement devenu plus harmonieux, plus doux, plus joyeux.

Fait que là, j'cours pu après LE succès... je suis DANS le succès! 

À chaque jour de ma vie.