Dans les deux semaines qui ont précédé la fin de nos contrats, moi pis ma gang on a partagé des grands moments de vulnérabilité à jaser de nos états d'âmes! Les dîners étaient nos moments précieux où nous déposions ce qui devait être déposé pour pouvoir garder la tête et le coeur en équilibre et pouvoir continuer notr'chemin après le 23 décembre.
Un midi où nous étions tous autour de la table, j'ai demandé: "Vous avez envie de faire quoi après le Juvéna?"
Les réponses étaient variées et presque tous avaient déjà pensé aux endroits où ils pourraient aller postuler... mais à l'unanimité ils souhaitaient tous continuer de faire ce qu'ils faisaient au Juvéna: aider les autres!
Pis là, mon tour est arrivé, mais j'avais pas encore pensé à une réponse, parce que même si j'avais tenté à 2 reprises de quitter le navire, à ce moment-là j'étais assurée que je continuerais ma job de DG du Juvéna, encore pour un bon boutttt!
Donc sans réfléchir, j'ai lancé intuitivement: "Moi, j'me pars à mon compte! J'ai envie de faire ce que je fais d'mieux dans'vie, pour aider les entrepreneurs"
oups... c'est sorti tout seul!
J'ai donc commencé une longue démarche d'introspection et de réflexion pour aboutir à ce que serait Cathy Fortin, consultante en stratégies de gestion.
Ça tombait bien, j'avais du temps en masse!
Fait qu'à grands coups de méditation, de longs bains, de jouages avec Lotus, d'écriture libre et de "post-it" dans ma porte-patio... je suis arrivée à ceci:
J’ai une passion pour la compréhension de l’être humain.
J’ai une très grande admiration pour les humains qui se
prennent en charge en étant responsables de leur destinée.
L’entrepreneuriat est à mon avis une belle preuve de
responsabilisation de l’humain.
Le succès et la réussite (à différents niveaux) sont des
objectifs universels pour tous les êtres humains.
Lorsqu’un humain possède son entreprise et se retrouve
impliqué à 100% dans les opérations, il n’a pas toujours le temps pour explorer
des nouveaux mécanismes de gestion et/ou des nouvelles stratégies pour rendre
son entreprise plus « efficace » ou pour assurer une meilleure
croissance d’affaires.
Alors je vais allier mes plus grands intérêts pour faire ce que je fais
de mieux dans la vie: orienter, structurer, planifier, créer des mécanismes de
gestion et faire ressortir le meilleur des gens et de leur organisation afin de les amener vers la réussite et le succès.
J'suis donc partie avec mes idées de gEnie et j'suis allée demander de l'aide:
Le conseiller aux entreprises de la MRC: y'a trippé!
La conseillère de Services Québec pour une subvention: elle a trippé!
Mes 2 amis en business, pour qui j'avais déjà fait de la consultation bénévole les derniers temps: y'ont trippés!
Ma garde rapprochée, ceux qui sont témoins et sages conseillers de mes décisions de vie: y'ont trippés aussi!
Tout autour de moi était en mode: OUI. Tout était dans un alignement parfait! J'n'ai donc pas trop écouté mes peurs, mes doutes, mes insécurités... et j'dois très souvent m'dépêcher de les remercier de me quitter, parce que sinon j'vais reculer.
C'est bizarre comme on se fragilise à laisser aller ce qui nous fait le plus tripper, en trouvant 3 millions de raison pour se conforter à rester dans notre zone de confort! C'est bizarre comme tous les détracteurs de nos idées de gÉnies ont du pouvoir sur ce que nous savons intuitivement LA chose à faire! C'est bizarre qu'on écoute trop souvent les:
"On fait pas toujours c'qu'on veut dans'vie"
"Tu t'contentes jamais de ce que tu as"
"Faut toujours que tu fasses différent des autres"
"Tu toffes jamais rien, tu veux toujours changer c'que t'as"
"Penses-tu vraiment que ça va marcher"
T'sé ces phrases assassines face aux idées qui nous mettent le sourire dans face jusqu'aux oreilles et nous font dresser l'poil sur les bras... me semble que ces deux signes devraient dont être suffisants pour nous dire: Vas-y - go - fonce!
Depuis quelques années j'me fis beaucoup à ces signes... et j'me trompe: JAMAIS! Parce que se tromper pour moi, c'est "endurer" une situation qui ne me convient pas ou qui me rend malheureuse. Je prends les décisions qui me permettent de me sentir bien parce qu'une mauvaise décision ça existe seulement dans les yeux des autres. Je prends une décision et je l'assume jusqu'au moment où elle n'est plus la bonne décision... pour le reste j'essaie de ne plus prendre les insécurités des autres comme étant le témoin d'une mauvaise décision pour mon bien-être!
Et c'qui me convient le mieux, c'qui me comble de bonheur, c'est d'me créer une vie à mon image, d'écouter mes rythmes, mes sentis et mes piloérections!
Pis t'sé tu quoi? Cathy Fortin, consultante en stratégies de gestion: c'est l'idée qui m'a le plus mis le sourire dans face jusqu'aux oreilles et fait piloérectionner depuis un méchant boutttt! Alors j'y vais - go - je fonce!
Je suis fier de toi mon Amie!
RépondreSupprimer