vendredi 16 novembre 2012

La première fois!

Ce matin en tombant sur le premier dossier que j’avais monté lors de ma première journée de travail, je me suis mise à penser à toutes ces premières fois qui nous restent en mémoire.  Vous souvenez-vous bien de ces premières fois :         

La première fois que j'ai vu ma petite soeur...  même si je lui ai fait faire une triple vrille dans son lit d'auto, dans l'espoir de la voir souffrir!

La première journée d’école… même si ma mère m’avait habillée en brun et orange et que j’avais manqué l’autobus!

Le premier baiser… même si ma langue fut endolorie pendant 4 jours!

La première fois où j’ai fait l’amour… même si ce fut bref et douloureux!

La première soirée bien arrosée… même si j’ai vomi une quantité phénoménale de liquide le lendemain!

Le premier appartement… même si la neige tombait à travers le puit de lumière du salon!

Le premier voyage… même si je me suis plantée assez majestueusement devant tous les touristes à la piscine!

Le premier regard de bébé à la naissance…  même si je venais de souffrir pendant 36 heures!

La première dent de bébé… même s’il a hurlé pendant 3 nuits avant qu’elle sorte!

La première journée au bureau…  même si à midi je voulais donner ma démission !
 
Toutes ces premières fois furent rarement réussies, mais elles me font de si beaux souvenirs… 
Pourquoi donc, se souvient-on plus facilement de nos premières fois???  Et surtout pourquoi sommes-nous si jaloux de préserver ces souvenirs si rarement mémorables ???

mercredi 7 novembre 2012

Donner ou Recevoir ???

Je suis une personne généreuse de nature, une personne dont la générosité fait partie de son ADN.  Je suis une de celle qui donne plus qu’elle ne possède, ainsi je fais don facilement de mon temps, de mon énergie et de mes biens, peu importe qu’il m’en reste ou non !  Ce qui a souvent fait de moi une proie facile pour les personnes malsaines.   Vous savez ce genre de personne sangsue, tellement vorace qu’elle vous dépouille de votre dernière goutte de sang, sans vous laisser le numéro de téléphone de la Croix-Rouge pour vous faire transfuser…   Mais j’ai appris à les dépister et à mettre mes énergies ailleurs, tout en continuant de donner beaucoup plus facilement que recevoir !
 
J’ai toujours eu plus d’aisance à donner aux autres, plutôt que de recevoir d’autrui !!!   Lorsque j’accepte de recevoir des autres, j’ai souvent le sentiment que je devrai leur être redevable et ainsi perdre de mon indépendance…  comme si on ne pouvait m’offrir un bien, du temps ou de l’énergie avec autant de bonheur et de plaisir que moi je le fais pour les autres, sans rien attendre d’eux. 
Contrairement à moi, j’ai une sœur qui vit les choses très différemment et qui a énormément de facilité à accepter le don de soi des autres.  Elle se fait un devoir de me rappeler constamment que je dois apprendre à me gâter et à me laisser gâter par les autres.  J’envie parfois l’aptitude qu’elle possède à se laisser aimer sans complexe, ni culpabilité.
 
Je me souviens clairement du moment où notre mère nous a offert un voyage de filles dans le sud…  Nous étions folles de joie à l’idée de partir toutes les 4 au soleil.  Par contre, j’ai dû y penser longtemps avant d’accepter, alors que ma sœur avait accepté avant même que ma mère finisse de nous faire l’offre !    
 

Et à Noël il y a 2 ans, lorsque mon mec m’a offert mon vélo de route, sans tenir compte de l’entente que nous avions prise de ne pas se donner de cadeau.  Me connaissant très bien, il a plaidé le bonus de fin d’année, pour que je l’accepte !  
Et dernièrement des excellentes amies à moi, m’ont annoncées que pour mes 40 ans elles m’offraient un voyage en Europe en leur compagnie.  Wow quel cadeau !!!   Recevoir de ma mère ou de mon mec c’est une chose, mais recevoir autant, de la part d’amies…  c’était trop pour moi !!!  Ce n’est qu’après 1 mois de réflexion que j’ai finalement pu prononcer les mots : J’ACCEPTE VOTRE CADEAU AVEC PLAISIR.  Non pas que je n’en avais pas envie, au contraire dès les premières minutes où j’ai eu cette offre je me suis tout de suite imaginée avec le béret sur la tête, la baguette sous le bras, assise à une terrasse de Paris à déguster foie gras et champagne !  D’un autre côté, il m’était impossible d’accepter, puisque j’avais le sentiment d’abuser de leur générosité, que j’avais peur d’être perçue comme une opportuniste et que j’avais le sentiment d’être dans l’obligation de leur être redevable jusqu’à la fin de mes jours !  J’ai donc pris le temps de réfléchir pour être bien à l’aise avec ma décision…  Mes réflexions m’ont fait comprendre que lorsque l’on donne ce n’est pas pour recevoir en retour par la personne choyée, mais plutôt parce que cette personne nous a déjà apporté beaucoup ou a besoin beaucoup de notre générosité ou simplement parce que cette personne nous inspire de la générosité.  Alors je me suis dit que face à mes amies je devais être très importante pour qu’elles m’offrent ce cadeau avec autant de générosité, mais surtout je ne pouvais pas les priver de mon agréable compagnie lors de leur prochain périple sur l’autre continent…  alors j’ai accepté!  Quelques jours plus tard, mon mec m’a aussi donné mon cadeau pour mes 40 ans : mon voyage au Mexique prévu en janvier, et vous savez quoi ?  J’ai d’abord refusé !   Puis il a insisté en me disant que je méritais 1000 fois plus que ce cadeau !  Alors je me suis dit que je lui faisais économiser beaucoup d’argent en acceptant sur le champ.
 
Dans ma quête vers l’équilibre et la perfection (Hey non, je ne suis pas encore parfaite… difficile à croire hein ?), j’apprends tranquillement à être généreuse envers moi-même et à recevoir des autres avec plaisir !   En même temps, je comprends pourquoi la quarantaine me bouscule autant : après 2 décennies à essayer d’atteindre l’équilibre et le calme intérieur, je sens qu’il est temps que je mette en application les belles théories lues dans les livres de psychopop et les articles du Châtelaine !  Il est temps d’arrêter de DISCUTER des belles théories de la vie et plutôt de les APPLIQUER.   Ainsi apprendre à recevoir et à être généreuse envers moi-même, c’est l’une des choses que je fais de mieux en mieux et je crois que c’est l’une des choses qui m’apaisent le plus. 

dimanche 14 octobre 2012

Miroir, miroir dis-moi qui est la plus belle!

Je l’avoue, je ne me trouve pas laide !!!  J’ai mes bonnes et moins bonnes journées, mais la plupart du temps, je fais tout mon possible pour me trouver belle.  D'accord y’a des jours où je dois investir plus de temps dans le maquillage et le coiffage, mais en général je suis pas mal satisfaite de ma génétique !!!  Je dis bien EN GÉNÉRAL…  car il y a des moments (lire ici : en période de SPM) je passerais sous le bistouri instantanément…  et à ce moment-là, il y a plusieurs parties de mon corps qui se feraient sculptées différemment !   Par contre, quand je commence à calculer ($$$) et à réfléchir aux effets de l’anesthésie…  mon SPM passe et je recommence à me trouver jolie !  
Je me raisonne en me disant qu’à notre époque le culte du corps parfait est assez fort et que la pression sociale retournée est parfois difficile à assumer !   Ici je ne ferai pas de différence entre la pression vécue par les femmes et celle vécue par les hommes, car les critères de beauté sont aussi durs à vivre pour les filles que pour les gars…  Depuis la venue d’ado-adorable dans ma vie, je comprends beaucoup de choses à propos des gars, mais surtout que la vie n’est pas toujours plus facile pour eux par rapport aux critères de beautés.  De plus en plus, on voit ces ados presqu’encore enfant, sortir du gym et avoir les muscles d’un Arnold Schwarzenegger alors qu’ils ont à peine 14 ans…  On vend de plus en plus de produits de beauté exclusivement pour les mecs et il y a de plus en plus de mecs qui ont recours aux chirurgies du pénis, des fesses ou des mollets.  Alors n’allons pas croire que l’acceptation de notre corps est plus facile pour un gars que pour une fille.
D’ailleurs en exigence de critères de beauté je peux dire que j’ai été élevée à la dure avec une sœur presque physiquement parfaite dès sa naissance: beaux grands yeux, petit nez parfait, beaux grands cheveux, une silhouette de rêve (sans effort), grandeur de pieds parfaitement standard, petites mains fines   j’aurais pu développer des complexes beaucoup plus traumatisants, mais comme je l’aime inconditionnellement, on s’amuse plutôt à se dire entre nous, que Elle, elle est jolie et que Moi je suis intelligente !!!   Pour ma sœur ,la vie a été parfois plus facile à cause de sa beauté qui lui donnait accès à des choses sans effort, alors que maintenant c’est moi qui l’a plus facile puisque j’ai appris à mettre en place les techniques et les efforts pour obtenir ce que je veux !  À un âge où la beauté ne suffit plus, je pense que maintenant la vie est plus facile pour moi J   Mais malgré tout, je n’ai jamais été jalouse de ma sœur, puisqu’elle est mon p’tit bébé soeur !!!
  
Un jour, une personne autre que mon dentiste, m’a fait la remarque suivante : Cathy si tu faisais réparer tes dents tu serais vraiment une super de belle femme ! Sur le coup, elle m’a virée tout à l’envers et j’étais pratiquement prête à me poser moi-même des broches pour que ça aille plus vite et ainsi régler le problème !  Et puis, j’ai été en colère contre cette personne, c’était comme si je n’étais pas assez intelligente pour constater que mes dents n’étaient pas parfaitement enlignées !  Je suis quand même assez visuelle pour constater que mes dents sont croches L   Puis les jours ont passés et je me suis reposée la question en me disant que j’avais le choix de changer ou non l’apparence de mes dents, qu’il y avait des répercussions pour les 2 choix, mais que je me devais d’assumer ma décision…  Et puis à chaque fois que je me questionne, je ne vais pas plus loin !  Oui j’aimerais avoir les dents droites et parfaites, mais je ne suis pas encore prête à faire les sacrifices physiques et monétaires s’y rattachant !  Et puis, bonne nouvelle…  l’autre jour, dans les nouvelles insolites, on disait que la mode au Japon était de se faire désenligner les dents !!!  Ah bein Jupiter, je m’en vais vivre au Japon J
On sait tous que la beauté est relative aux yeux de chacun, mais le problème aujourd’hui c’est qu’on veut nous faire croire que la beauté parfaite rend heureux !  Alors on se dit que sans nos défauts physiques, nous aurions le bonheur plus facile.  Mais qu’est-ce que la beauté ???   Est-ce d’avoir un corps sans bourrelets, des grands yeux couleur azur, des dents droites et blanches, une chevelure épaisse qui virevolte au vent, un visage symétrique ???  Oui à tous ces exemples, disons que c’est beaucoup plus agréable à regarder, mais ce n’est pas tout !!!  Faut aussi avoir des gestes altruistes avec ce corps parfait.  Faut aussi avoir la flamme dans ces yeux couleur azur.  Faut aussi avoir des mots intelligents et généreux qui traversent ces dents droites et blanches.  Faut aussi avoir des idées intelligentes et productives sous ces cheveux de pub de shampoing.  Faut aussi avoir des expressions de bonté sur ce visage symétrique. 
En fait tout revient au cliché de la beauté intérieure…  et j’y crois vraiment !!!  Souvent on me dit que j’ai un beau sourire… et pourtant j’ai toujours eu les mêmes dents, mais en y repensant c’est souvent lorsque je souris de bon coeur, sans me soucier de mes dents, qu’on me fait ce compliment !  Lorsque je donne plus d’importance à l’apparence de mes dents, qu’à la générosité de mon sourire, je n’ai jamais de compliment par rapport à mon sourire !!!  Le truc est alors d’apprécier et de valoriser ce que nous avons de magnifique et ignorer ce qui n’est pas parfait dans notre apparence J 

lundi 24 septembre 2012

Ambitionnez-vous !!!

Est-ce si mal d’avoir de l’ambition ???  

Est-ce un péché mortel de vouloir réussir ???

Est-ce si grave d’être fière de ce qu’on réalise ou d’exprimer notre confiance en soi ???

Dans les faits, tout le monde s’entend pour dire qu’il est primordial que chaque être humain soit ambitieux, qu’il ait un but dans la vie…  Personne ne souhaite que son enfant, son mari ou ses proches soient des êtres mous et sans ambition.  Mais en réalité, lorsqu’on parle de notre ambition, de nos aspirations, de nos capacités à l’atteindre, nous sommes souvent perçus comme des prétentieux ou pire comme des opportunistes !  

Et pourtant, y a-t-il quelque chose de plus désagréable que de côtoyer une personne sans ambition et sans confiance en elle ???  Vous savez ces personnes qui semblent ne voir que le négatif des choses ou qui, se le souhaite presque !

Pour ma part, je suis TRÈS ambitieuse !   Je ne suis pas une ambitieuse mercantile ou égocentrique…   Non, moi, j’ambitionne de réussir ce que j’entreprends, je vois toujours la réussite d’une chose, avant d’y voir les inconvénients!  J’ai toujours plein de projets en tête et mon ambition c’est de les mener le plus positivement possible vers le résultat escompté.   Que ce soit l’organisation d’un voyage, d’un party, d’une ride de vélo ou de mon projet d’affaires, que ce soit ma vie de famille, ma vie de couple ou mes relations amicales…  lorsque j’entreprends quelque chose, j’ai énormément d’ambition à vouloir rendre cette chose la plus belle et la meilleure qui soit !   Et ne venez surtout pas me dire la phrase assassine : Cathy t’as trop d’ambition !!!   Cette phrase qui, est souvent dite aux personnes qui semblent avoir une idée saugrenue ou irréalisable aux yeux des autres.  Pour reprendre un exemple cliché, que serait devenu Le Cirque du Soleil si Guy Laliberté n’avait pas eu cette idée saugrenue ???  Croyez-moi quand on arrive à Las Vegas et qu’on voit les 7 affiches des shows permanents du Cirque du Soleil apparaître tout le long de la Strip, on est bien fier que ce québécois ait eu de l’ambition !

Voici une tranche de vie…  Au début de notre projet d’affaires, nous avons donnés une entrevue à une journaliste locale et sa première question fut : Pourquoi êtes-vous en affaires ???  Je lui réponds candidement : Pour faire de l’argent !  Ahhhhhhh misère, j’ai touché le point sensible, voyons dont ce n’est pas gentil d’ambitionner de faire de l’argent…  j’aurais dû donner une réponse plus humaniste, du genre : Pour aider ma communauté !!!   biiiiiiiipppppp  mauvaise réponse !  Pas pantoute !!!  Si je voulais aider ma communauté, je ferais du bénévolat à l’hôpital, j’aiderais les p’tits vieux à traverser la rue, je ramasserais les déchets dans les fossés sur le bord du chemin.  Y’a pas un chrétien qui investirait toutes ses économies, qui s’endetterait pour près de ¼ de million de dollars et qui passerait le ¾ de son temps à faire du recrutement de clientèle pour aider la communauté, voyons dont ! 

Cela m’amène à dire que l’ambition de chacun ne doit pas être jugée, dans la mesure où la réussite de notre vie, ne dépend que de nous même !  

Que l’ambition de ma voisine soit de passer son été les fesses à l’air pour ne pas avoir de démarcation de bronzage, ça dérange qui ???  

Que l’ambition de ma tante soit de travailler 70 heures par semaine pour avoir le sentiment de réussir sa vie, ça dérange qui ??? 

Que l’ambition de mon amie soit de s’entraîner 25 heures par semaine pendant 8 mois afin de réaliser un marathon l’été venu, ça dérange qui ??? 

Que l’ambition de ma collègue soit de ramasser ses sous pour faire refaire ses seins, ça dérange qui ??? 

Que l’ambition de ma cousine soit de rester à la maison avec ses 4 enfants durant leurs années préscolaires, ça dérange qui ??? 

En fait, ce que je souhaiterais c’est que les gens cessent de juger les ambitions des autres ou qu’ils arrêtent de ridiculiser (ou plutôt de jalouser) les gens ambitieux, car cette attitude ne fait que refléter un faible degré d’ambition de leur part ! 

Je crois que ce qui fait que certains mésestiment notre ambition c’est que nos projets ou nos idées leur font peur…  et cela devient plus facile pour eux de ridiculiser nos aspirations en nous disant : ton problème c’est que tu as TROP d’ambition ???

dimanche 16 septembre 2012

Dolce Far Niente...

Quelle belle expression!!!  

Les Italiens ont le tour de dire les choses!

Au Québec on dit : se pogner l’cul ou rien foutre ou faire la vache ou végéter!!!

Avouez que c’est plus agréable de dire que l’on pratique la dolce far niente (douceur de ne rien faire).

Mais encore faut-il être capable!

Ne rien faire ce n’est pas : rester à la maison et relaxer tout en faisant…

ü  les 12 brassées de lavage de la semaine

ü  les 5 repas que vous a suggérés Ricardo cette semaine pour vous assurer que votre famille mange de façon équilibrée

ü  vos pédicure/manucure hebdomadaires, pour vous assurer d’être une femme impeccable jusqu’au bout des ongles

ü  préparer un bon souper pour 8 convives que vous attendez en ce beau samedi soir

ü  aider votre enfant à finir sa méga recherche qu’il doit remettre lundi

ü  etc…    ouf!!!!   Juste d’énumérer cette liste ma dolce far niente est anéantie!

La dolce far niente c’est : se prélasser avec un bon livre ou une revue sur une chaise longue au soleil ou sur le divan du salon (si on vit dans le Nord)…  tout en savourant le plaisir de ne pas être productive pour autrui, mais tellement pour soi-même.  Car en fait en pratiquant  la dolce far niente, on se permet de refaire le plein d’énergie tout en gardant les yeux ouverts…  On permet à notre corps et notre esprit de ne pas être continuellement stimulés et ainsi se reposer de nos activités personnelles et professionnelles qui remplissent notre vie !  

La dolce far niente c’est aussi avoir le loisir de faire une sieste en plein milieu de l'après-midi …  Fouiner au lit le samedi matin, même si toute la maisonnée est déjà activée à l’étage…  Rejoindre intimement l’être aimé dans la chambre, tout juste avant de préparer le souper…  Passer l’après-midi collé avec nos petits, sous la couette, en mangeant pop-corn, chips et autres cochonneries…  C’est, prendre 15 minutes pour regarder un ciel étoilé, en fin de soirée...
Et, la dolce far niente prend tout son sens, lorsqu’on est capable de faire ces gestes sans ressentir de culpabilité!    Ouf, pas facile hein ???

Je sais que nous les filles, on a toujours quelque chose à faire ou à finir !   Et on se croit tellement hot (ou control freak???) qu’on veut tout faire soi-même pour éviter que ce soit fait tout croche (ou plutôt pour s’assurer que ce soit fait à NOTRE manière)

Pour ma part, je fais de plus en plus la pratique de la Dolce Far Niente et j’en apprécie les bénéfices mentaux et physiques !!!  Attention, je n’ai pas toujours été aussi zen, j’ai moi aussi eu et parfois encore, mon côté control freak.   Par contre, la quarantaine s’annonçant je me suis dit que je devrais peut-être essayer une nouvelle manière de faire les choses et ainsi PROFITER davantage de la vie !!!

jeudi 30 août 2012

Parfois, les enfants m'énervent!

Attention ce que vous vous apprêtez à lire brusquera probablement les âmes sensibles, car ce billet n’a absolument rien de politically correct
Tout d’abord mettons nos diapasons sur la même note :
J’adore les enfants !  Je suis une vraie Annie Brocoli lorsque je suis en présence d’enfants.  
Je suis toujours celle qui se met à genou pour avoir un contact visuel avec les enfants.
Je suis toujours celle qui hérite du cahier à colorier, du livre de caillou ou de la couronne de princesse en entrant dans une maison où il y a des enfants.
En fait, j’adore la présence des enfants… lorsqu’ils agissent en enfant !  
Par contre, lorsqu’un enfant est capable de m’entretenir du sort de la planète en même temps qu'il fait une crise à ses parents parce qu’ils viennent de lui refuser un 106e biscuit OREO  alors là, je décroche! 
Ou encore, lors d'un souper entre amis... lorsque l'enfant tient l’attention des adultes complètement tourné vers lui, pendant que la fin de mon repas approche et que je m'apprête à commencer ma xe coupe de vin... j’avoue qu'à ce moment précis j’opterais davantage pour une bonne discussion portant sur le sexe plutôt que de ventiler sur le dernier Barbie et le secret des fées !!! 
Mais, le pire c’est de constater que parfois, on donne aux enfants le privilège d’assister aux discussions d’adulte, tout en leur laissant l’impression que ce sont eux qui nous font le privilège de leur présence !  C’est complètement absurde !
Que s’est-il passé entre moi et la génération qui fréquente l’école primaire ??? 
Pourtant, lorsque MOI j’étais une enfant :
J’allais me coucher même s’il y avait un party dans la maison.
J’avais droit à la tablée des enfants où l’on mangeait avant les adultes pour leur sacrer la paix durant LEUR souper.
Je ne me permettais pas d’obstiner les propos d'un adulte sur les répercussions des gaz à effet de serre, même si Madame Madeleine (prof. de 3e année) nous avait dit le contraire des propos exprimés par l’adulte.
Je ne demandais pas aux adultes de passer leur soirée à me féliciter sur mes mille et un talents, en leur exposant ceux-ci durant des heures.
J’étais tellement contente du privilège de veiller avec les grands, que je me fermais la boîte pour être certaine qu’ils m’oublient et que je reste avec eux plus longtemps !
Comment les choses ont-elles pu changer autant?  Est-ce les enfants ou les adultes qui les entourent, qui ont changés??? 
Qu’avons-nous les adultes à valoriser les enfants qui ont des propos d’adulte ???  Pourquoi, nous capotons raide sur un enfant qui connais son alphabet à 18 mois ou qui lace ses lacets à 24 mois, alors que ce n’est  utile qu’à leur entrée à la maternelle ???  Est-ce si important qu’un enfant de moins de 4 ans sache consulter Wikipédia ???  En fait, pourquoi sommes-nous si pressés de les faire grandir ???   Surtout quant on sait qu’ils finissent par nous tomber sur les nerfs quand ils sont devenus des p’tits adultes de 3 pieds !  
Alors oui, j’adore les enfants, mais oui les enfants m’énervent quand les adultes les traitent autrement, que comme des enfants !

vendredi 24 août 2012

Rater son coup!

Ah jupiter, que ça m’arrive souvent de rater mon coup! Des exemples j’en ai des tonnes :

Casser une coupe à vin ou un verre à Martini...
Échapper la pinte de lait, alors qu’elle est pleine...
Échapper un plat de mijoté en voulant le sortir du four...
Tomber de mon vélo en étant encore clipsée aux pédales...
Répondre au téléphone et dire : un instant Monsieur, alors que c’est une dame...
Faire brûler des croûtons, des brochettes de poulet, un gâteau, (nommez-les tous)… 
Et le classique…  demander à une femme quand elle accouchera??? Alors que son bébé a 4 mois L

Quand ça m’arrive, disons que je n’ai pas la fierté grimpée au plafond!

Mais, y a-t-il vraiment lieu de paniquer quand on est dans une de ces situations?
Pourquoi s’en faire avec le fait de ne pas toujours performer à la perfection à tous moments?  
Pourquoi est-ce si traumatisant de ne pas toujours offrir le meilleur de soi-même 24h/24h?  
Pourquoi la perfection de nos comportements est si souvent sollicitée par notre entourage et surtout par soi-même?

Pour ma part, je me suis longtemps qualifiée de maladroite, de gaffeuse, de mains pleines de pouces… et puis avec le temps j’ai compris qu’au fond, je suis seulement une fille qui fait beaucoup de choses en même temps et qui fait les choses rapidement dans le but d’être efficace! 

Et puis des petites badluck, c’est pas si dommageable pour ma réputation J  

Ce qui me tracasse surtout c’est quand rater son coup se répercute ailleurs :

Constater que mon projet d’affaires ne donne pas les résultats escomptés...
Regretter d’être allée trop loin dans une discussion avec une amie...
Avoir eu un comportement qui a pu être nuisible pour mon entourage...
Être impatiente avec mon enfant ou mon chum ...
Vivre une bonne chicane avec ma mère ou ma sœur...

Dans ces situations on peut dire qu’on joue dans les grosses ligues du : Rater son coup!!!

Mais est-ce irréparable??? 
Est-ce mortel???

En fait, je me dis que le plus tragique ce n’est pas de faire des erreurs, car comme disait mon père : L’expérience, c’est l’accumulation d’erreurs!  Le plus dramatique c’est de ne pas admettre nos erreurs et surtout ne pas demander pardon. 

C’est fou comme un petit : Excuse-moi!   Je suis désolée!  Je regrette vraiment!,   sont des paroles qui font un bien fou à dire, mais aussi à recevoir!

Alors je clame haut et fort le droit de rater mon coup de temps en temps, mais surtout d’apprécier fièrement toutes les fois où je réussis mon coup!!!