jeudi 23 avril 2020

Dis-moi comment tu te confines, je te dirai qui tu es?

Les philosophes et bien-pensants de ce monde, souhaitent que cette période soit salutaire pour la planète, les plus cyniques constatent tristement qu'on en est plutôt rendus à stooler son voisin, s'il y a un char inconnu dans son entrée de maison!  

Moi, prise entre les 2 catégories, je suis en extase devant tous les gestes de générosité, de collaboration et de solidarité qui règnent actuellement... mais je capote bein raide de voir que la nature humaine est parfois vraiment déconcertante, quand j'apprends que certaines personnes s'amusent à cracher sur un terminal d'interac ou perdent le nord pour un rouleau de papier de toilettes!

J'vous l'dis moi, y'a pas grand chose qui va changer si on ne se donne pas la peine de plutôt creuser à l'intérieur de soi pour se changer soi-même! Car malgré l'ampleur des événements dans lesquels nous nous trouvons:

Les cons resteront des cons
Les gentils resteront des gentils
Les hypocrites resteront des hypocrites
Les généreux resteront des généreux
Les stooleux resteront des stooleux

Bref, vous comprenez le principe...

Parce que tsé, même si cette crise est internationale et qu'elle touche TOUT LE MONDE, aucun mouvement externe ne sera plus efficace pour changer le monde, qu'une réelle motivation à débuter une transformation à l'intérieur de soi.

Allons-y avec un exemple de la vie de tous les jours... parce que présentement on vit pas une situation normale: Quelqu'un qui a un cancer et qui guérit, ne changera pas complètement sa vision de la vie, juste parce qu'il a fait tous ses traitements de chimio.  Non... il changera, s'il a entreprit un cheminement profond à l'intérieur de lui... Et ça, ça le mènera vers une transformation durable.

Donc ce n'est pas parce que l'humain se confine chez lui en ce moment en croyant sauver la planète, qu'il changera quoi que ce soit s'il ne prend pas un temps d'arrêt pour se questionner sur ces comportements qui nuisent à son rayonnement et au rayonnement des gens qui l'entourent.

Changer le monde c'est pas sorcier...  pas besoin d'être Gandhi, Mère Thérèsa ou le Dalaï Lama!  La meilleure manière pour réellement changer le monde, c'est de se changer soi-même, de faire en sorte que chaque matin en se levant on profite de chaque seconde qui nous est donnée pour devenir la meilleure version de soi-même! Et pour y arriver, il suffit de développer les capacités nécessaires pour absorber les humaineries déconcertantes qui nous sont envoyées et ainsi mettre fin au cycle de la mesquinerie et de la méchanceté! Il faut apprendre à surfer sur les vagues de la bêtise humaine, en procédant à un cheminement intérieur profond et une volonté de se changer soi-même! 

Ma licorne sur son arc-en-ciel essaie de demeurer pleine d'espoir pour la nature humaine en ce moment!  Elle souhaite très fort que nous saurons tous prendre le dessus sur la bêtise humaine, en prenant le temps de s'observer pour voir ce que nous produisons nous-mêmes comme bêtise humaine et non en dénonçant continuellement, celle des autres...  

Ma licorne sur son arc-en-ciel souhaite que nous soyons responsables et solidaires de l'opportunité de changement qui s'offre à nous en ce moment.  Et que nous transformions cette période difficile, en un moment salutaire pour l'humanité!





mercredi 8 avril 2020

Réactiver mon appli "Blogger"

Il y a des choses qu'on laisse tomber sans savoir comment c'est arrivé!  Ces choses qui nous faisaient tellement de bien, mais que nous laissons aux oubliettes sans trop savoir pourquoi!  Bein j'ai fais ça, moi!  J'ai fais ça, avec ce blogue...  Et pourtant, dans les derniers 1225 jours, j'ai entendu au moins 106 fois:

"Tu devrais recommencer à écrire sur ton blogue!" 
ou... 
"Pourquoi tu n'écris plus?" 

...  j'entendais ça, sans jamais être capable de répondre quoi que ce soit, pis ça c'est pas mon genre! Mais la fois décisive fut lorsque mon ninfin m'a écrit, après que je lui ai envoyé un texte que j'avais écrit sur lui en 2015:

"Cr... t'écris bein M'man, faut que tu r'commences!"

Et c'est là, que j'ai réalisé que je n'avais plus l'choix, j'étais prête à me remettre à écrire!

Mais ça me stresse, ça me stresse énormément...  Le même stress que lorsqu'on revoit une personne qu'on n'a pas vu depuis longtemps, même si on a excessivement envie de la revoir!  T'sé le stress qui fait qu'on veut pas manquer notre coup, qu'on veut reprendre là où on avait laissé...   Alors, ça se met à tourner vite dans notre p'tit gEnie et 106 milles questions arrivent:

J'ai tu encore des choses à dire?

J'suis tu obligée de raconter tout ce qui s'est passé dans dans ma vie, pour qu'on s'retrouve et que j'apprécie ce moment?

J'ai tu vraiment envie de reprendre contact?

On es-tu encore être intéressés l'un par l'autre?

Faut savoir, qu'écrire pour communiquer, j'adore ça... et ce depuis mes premières années du primaire!  Ces dernières années pour 106 milles mauvaises raisons, j'ai cherché d'autres moyens pour me combler de la même satisfaction:

#1 Faire semblant que je n'avais plus d'états d'âme intéressants...
#2 Écrire mes états d'âme sur papier, puis cacher le papier très loin...
#3 Communiquer par texto avec mes ami(e)s en écrivant des bribes de mes états d'âme.

Mais ça n'a pas marché, fais que j'ai cherché ailleurs: lire les états d'âme des autres, écouter des séries et des films "d'états d'âme"...   Rien à faire, me raconter me manque!

Je me suis mise à me questionner sur les raisons de la satisfaction que j'éprouve à écrire publiquement. 

Est-ce pour nourrir mon égo? 
Nahhhhhh au contraire, je suis full mal à l'aise lorsque des "pas trop connus" me parlent de mon blogue. 

Est-ce pour régler mes comptes avec les "pas gentils"? 
Nahhhhhhhhh au contraire, je me suis fais une promesse en commençant à écrire en 2012: AUCUN RÈGLEMENT DE COMPTE, sur ce blogue! 

Fait que, restant sans réponse et ayant encore 106 milles mauvaises raisons de ne pas écrire:
Ma job... ou
Mon anonymat si précieux.... ou
Cacher la tempête d'émotions dans laquelle j'étais dans la dernière année 1/2...

... et bien, ça m'a laissée trop longtemps inactive lorsque j'étais devant mon clavier!

Y'a quelques mois, dans un contexte tout autre que mes questionnements à recommencer à écrire ou non, quelqu'un m'a écrit: "Y paraît qu'on enseigne le mieux ce que qu'on a le plus besoin d'apprendre!"  

Ettttttt voilààààà: mon blogue me permet de transmettre ce que j'ai besoin de comprendre, voilà pourquoi j'en retirais une si grande satisfaction. 

J'ai vite analysé ce petit concept anodin pour me rendre vite compte qu'il est plus que vrai!  Dans la vraie vie, quand j'écris mes péripéties (rigolottes, existentielles, tristounnettes ou malaisantes), je me permets de les revivre et de les analyser pour mieux m'observer et assumer toujours un peu plus mon authenticité... Parce que t'sé, c'est ça qu'on veut dan'vie: assumer son authenticité pour choisir sa voie et vivre de manière satisfaisante selon ses aspirations profondes! 

J'n'étais pourtant pas encore convaincue que je recommencerais à écrire...  et lors des dernières conversations "textuelles" avec mon QuiQui, où j'lui racontais mes péripéties pas trop reluisantes de "dates" désastreuses, il m'a répondu, en bon ami bienveillant: "Ça ferait une belle histoire pour ton blogue. T'as pas à te juger... me semble que t'as des choses à dire...  et ton écriture pourrait faire du bien à d'autres... avec tes témoignages"  

Il m'a donc donner le début du coup d'pied au derrière pour reprendre possession de mon clavier et réactiver mon appli "blogger" que j'avais laissé s'éteindre.  Pis la semaine passée, c'est mon ninfin qui a fini ce coup d'pied!

Mon blogue, c'est ma façon à moi d'enseigner ce que j'ai le plus besoin d'apprendre et de comprendre:

"L'EXPÉRIENCE DE LA VIE, PAR LES RELATIONS"

Je ne suis pas une fille de "concept rationnel", je suis une fille d' "expérience" et de "relation".  C'est par là que toute ma vie se construit, que je ME construis...  Dans ma relation avec les autres! 

C'était donc plus que clair, que pour moi, écrire mon blogue était une satisfaction nécessaire à mon équilibre! Tout comme une tonne d'autres petites choses mises de côté et dont j'ai redécouvert les bienfaits de la satisfaction au cours de la dernière année 1/2, qui a été le temps de gestation nécessaire pour reprendre MA route vers mon authenticité.

Finalement, comme dans toute bonne retrouvaille, je suis plus qu'heureuse de reprendre contact avec l'écriture sur ce blogue! Malgré le stress de l'incertitude, je crois que je ne regretterai pas de recommencer à écrire et d'entrer en contact avec plein de nouveaux humains...  pour "enseigner" ce que j'ai le plus besoin d'apprendre et de comprendre!     

vendredi 2 décembre 2016

Être sur son X

À l'approche de ma quarantaine, mon souhait le plus cher était d'être sur mon X...  C'est à dire avoir TOUTTTTTT pour être pleinement satisfaite de ma vie...  LA job, LE chum, LE salaire, LE chez-moi, LE beat de vie, etc., qui feraient en sorte que je serais constamment dans un état de gratitude! À ce moment-là, je pensais que tout était une question d'AVOIR, mais il n'en était rien... tout est plutôt une question d'attitude face à ce qui EST dans notre vie. 

ÊTRE sur son X, c'est savoir ce qu'on a besoin dans la vie pour être bien et mettre en place tous les éléments qui nous y mèneront...  Pis ça, ça ne se fait pas en restant dans sa zone de confort ou en mettant ça dans les mains de Dieu, de Bouddha ou de l'Univers...  Oui, y'a une certaine part qui ne nous appartient pas, que nous devons laisser aller, mais il faut aussi trouver ce qui nous rend satisfait de notre vie et rester intègre avec soi-même...  Se réinventer ou plutôt réinventer la manière dont on fait les choses afin de s'assurer que notre authenticité s'exprime de manière authentique! 

Ces temps-ci, j'entends souvent: "T'es vraiment chanceuse toi, Cathy!!!"

Bizarrement, pas grand monde m'a dit ça dans les derniers trois ans...  Pas grand monde m'a dit que j'étais chanceuse, quand on a mis fin aux activités de notre entreprise ou quand je me suis séparée, quand j'ai vécu 5 mois chez des amies, quand j'ai laissé ma super job avec des grosses conditions, quand j'ai renoncé à un projet hyper stimulant en décevant des gens qui me faisaient confiance, quand j'ai déménagé pour la 3e fois dans la même année, quand j'ai braillé ma vie en voyant mon ninfin prendre son envol, quand j'ai quitté mon coin de pays d'adoption toute seule comme une grande, quand j'ai mis ma vie dans un entrepôt pour 13 mois...  Non y'a pas personne qui m'a trouvé chanceuse de tout ça, mais toutes ces étapes étaient nécessaires pour réinventer ma vie!

Presque 4 ans après avoir entrepris ma phase de propulsion... je le dis haut et fort chaque jour: LÀ, JE SUIS SUR MON X...  J'ai réussi à mettre en place tout ce que ça me prend pour vivre le reste de ma vie de façon plus que satisfaisante!  Et je suis extrêmement fière de moi...  non j'suis pas le modèle à suivre, non ma vie n'est pas dans un cadre traditionnel, non je ne suis pas constamment au pays des Câlinours et des Licornes, mais jupiter... je suis tellement heureuse! Je réussis à ÊTRE la meilleure version de Cathy Fortin et ce que je suis, me plaît et me satisfait!



vendredi 17 juin 2016

Un "Mange-Prie-Aime", mais en moins exotique!!!

Août 2015...

Visite annuelle chez la plus extraordinaire Dr. du monde entier...

Check up complet = mon body va bien...

Le mental maintenant...  Outre le fait que durant les 2 dernières années j'ai fermé une entreprise, je me suis séparée, j'ai vendu ma maison, je me suis retrouvée seule en appart avec ado-adorable, que celui-ci se prépare à partir au Cégep et que je devrai apprendre à être une maman d'adulte, que j'entrevois la fin de mon contrat de travail, que je quitterai probablement ma ville d'adoption des 14 dernières années... bein j'avoue qu'y'avait pas grand chose d'autre à dire!  Mais malgré tout, je vais quand même bien émotivement et je lui fais part de mon envie folle de vouloir filer à l'International pour y travailler et me retrouver avec moi-même... (lire entre les lignes: pour me sauver!)   Avec tout son calme et sa douceur, elle me lance: "Tu veux entreprendre une espèce de... QUÊTE?"

Je la regarde et comme ça m'arrive rarement, je reste sans mot!

Ces derniers jours cette phrase a pris tout son sens et j'ai pris conscience que j'ai effectivement réalisé "une espèce de QUÊTE"... Malgré qu'au départ ce mot n'avait pas de sens, lorsqu'il a raisonné dans mes oreilles, ma Dr. avait tellement raison... même si je croyais avoir déjà fais l'introspection nécessaire dans mon p'tit moi-même pour savoir exactement ce que je voulais du reste de ma vie, je devais entreprendre une QUÊTE... La QUÊTE de mon authenticité!!!  Ce que j'ai fais en presque 10 mois où j'ai entrepris un "Mange - Prie - Aime", au même titre que l'expérience d'Élizabeth Gilbert racontée dans son livre.

Ce périple a d'abord commencé par un réel et profond inconfort malgré tout le confort dans lequel je vivais: comme si j'étais "pognée" dans un wetsuit beaucoup trop p'tit pour moi! Et comme Élizabeth j'ai débuté mon "Manque-Prie-Aime", en me sortant carrément de ma zone de confort... pour moi ce fut en minimisant au maximum toutes mes responsabilités (appart, job, restrictions matérielles...) afin de rester le plus libre possible pour pouvoir partir loin, loin!

Il y a d'abord eu ma phase MANGE où j'ai dû me sortir de la tendance à doser mes excès de toutes sortes, que je m'étais inculquée dans les dernières années en croyant que cette tendance me permettrait de rétablir un certain équilibre dans ma vie, mais je me suis aperçue que les excès: j'adore ça...  Ces moments d'intense permissivité où le présent se résume au plaisir! Puisque ma santé physique ou mentale n'étaient pas en danger par mes excès, j'ai plutôt essayer de comprendre ce qui m'inconfortait suite à un moment d'excès. Et j'ai compris que ces inconforts étaient liés à des périodes d'extrême culpabilité non fondée, surtout pour m'assurer de ne pas décevoir les autres...  j'ai donc décidé de travailler sur ma culpabilité à vivre mes excès et à accepter que j'adorais l'excessivité créée par mes grands plaisirs de la vie! Les festivités, la bouffe, le chocolat, le vino, les shooters, les belles choses, mon tempérament tantôt orageux ou princesse dépendant des situations... Tous ces excès je les assume désormais (presque tout le temps) tant et aussi longtemps qu'ils ne me nuisent pas, ni ne nuisent aux gens que j'aime! Cette phase m'aura permis d'apprivoiser mes TROP qui seront toujours là  pour les gens qui ne sont PAS ASSEZ.

Ensuite j'ai entrepris ma phase PRIE...  Bein non, je ne prie pas le p'tit Jésus agenouillée devant mon lit avant de me coucher le soir!  Mais j'ai appris à méditer, à me recentrer sur moi-même, à doser mon survoltage d'esprit. J'ai pris davantage de temps à ne rien faire, juste "être", juste respirer, juste contempler, sans culpabilité de non-productivité. Et c'est avec bonheur que je me suis surprise à  être plus productive ou du moins, moins impulsive et plus satisfaite de ce que je "produis".  Fait que là, je médite presqu'à chaque jour... hey oui, croyez-le ou non, je suis zen parfois... presqu'autant qu'un lotus et je peux y arriver pendant 20 longues minutes sans capoter!

Finalement je viens de vivre le début de ma phase AIME...  pas celle où j'ai rencontré l'Homme avec un grand pénis oups... avec un grand H, mais celle où j'ai apprivoisé l'ouverture à l'autre dans toute ma vulnérabilité et surtout, que j'ai réellement pris conscience de la manière dont je voulais être aimée.  Ce moment de grâce où quelqu'un m'a fait sentir comme la 8e merveille du monde!  Ce moment merveilleux où j'ai été aimé de la manière que j'ai toujours aimée...   Je me savais bonne à aimer, mais bonne à être aimée, j'en ai douté longtemps! Maintenant, je ne doute plus, je sais "comment" je veux être aimée, parce que je le mérite! Le plus "cliché" dans tout ça, c'est que j'ai mis les 2 pieds dans cette phase au même moment qu'Élizabeth... c'est-à-dire au moment où moi-même je me suis aimée dans toute mon authenticité. Le dénouement respectif de nos histoires d'amour n'aura pas été le même, mais il me laisse sur une douce impression que ce n'était que pour me préparer à quelque chose de beau!

Hey non, j'ai pas vécu tout ça en Italie, en Inde et à Bali...  J'ai vécu ça entre Chibougamau et Alma! Et comme mon bébé soeur me l'a répété 1 fois ou 2: "as-tu besoin d'aller aussi loin pour apprendre à être bien?"  Faut croire que non!

Je ne rejette pas l'idée de partir travailler et vivre à l'International, ça m'allume toujours autant, mais lorsque ça arrivera, ce ne sera pas pour me retrouver avec moi-même, mais plutôt pour ÊTRE moi-même et vivre à fond une nouvelle expérience!!!




mercredi 1 juin 2016

En mode Duo? oui... non... peut-être!


AVERTISSEMENT*:  Le "TU" de ce texte, ne vise que la personne qui écrit.  Parce que, t'sé... c'est tellement plus facile de se distancer émotionnellement, sans impliquer le "JE".

Et vlan!!!  Comme une claque dans 'face (bein en fait, avec le même effet de surprise, mais avec beaucoup plus de douceur), ça arrive!  Tu sors un soir avec ton coloc, en te promettant de te faire du fun en jupiter...  La soirée avance, tu prends pas mal trop de bières et quelques shooters, il ne reste que des ti-bouts encore lucides, de toi-même, mais t'as toujours pas dis un mot aux 106 mecs à qui tu fais tes yeux d'biche depuis ton arrivée...  Tant pis, t'as du fun!

Pis là y'arrive à côté de toi... avec probablement les plus beaux yeux bleus de la terre et le plus beau derrière qui t'a été permis de r'looker depuis longtemps!  

Nahhhhhhhhhhh vous ne connaîtrez pas les détails de la fin de soirée!

Fais que c'est ça... C'est l'fun tout ce qui t'arrive, depuis quelques semaines! On trippe, on est beaux, on est fins, pis t'es presque capable de t'endormir à ses côtés, sans mascara.  Il te fait passer des tests sur ta patience et ton caractère, en t'emmenant dans l'fin fond des bois pour pêcher, en "portageant" un jupiter de canot: pis tu passes le test...  Tu lui fais passer des tests sur son écoute et son support en te montrant vulnérable et moins funny pour quelques instants: pis il passe le test... On checke les signes de similitude: l'amour du plein air, du bord de l'eau, de faire des niaiseries, des longues matinées relaxes, des pm sur la terrasse, du vino et du bacon...  On s'apprend mutuellement à aimer ce que l'autre aime le plus: la pêche, la course, le tartare, les rénos...

Bahhhhhhhh ok, c'est pas parfait: y'aime pas ton cell, t'haïs son chat...  c'est correct... on est kit!

Mais y'a un mais...  Quand t'es toute seule, relaxe, à essayer de rester zen, ta coloc de cerveau ne te lâche pas avec ses 106 milles questions:

"C'est-tu ÇA qu'tu veux?"
"C'est-tu lui, L'bon?"
"T'es-tu à la bonne place?"
"Es-tu sûre que vos deux mondes vont bien se mélanger?"

... et si tu ne la satisfait pas dans tes réponses...  elle te bombarde d'un bon coup de rationalité en te "garochant" un: "Occupe-toi dont plutôt, de ta recherche d'emploi!!!!!!!!"




Pis là, après 1 ou 2 jours, il te manque... pas juste pour le sexe, mais pour tout ce qu'il EST, et surprise... il te manque même s'il n'a pas TOUT, selon ta "fameuse" check list de l'homme idéal!






*Je reviens au "JE" parce que je suis plus à l'aise avec la suite...

Fait que j'en suis là...  Malgré plusieurs années de recherche intense d'équilibre dans ma vie, je crois que l'amour est probablement la sphère où j'ai le plus de misère à être sereine...  Si je suis à l'Université (premier cycle) dans les autres sphères de ma vie, je dirais que dans la sphère affective, je viens à peine de franchir le "Secondaire III "...  C'est l'endroit où je suis le moins à l'aise à demeurer authentique, au profit du bien-être de l'autre!  Mais j'apprends et je me permets d'être qui je suis, avec toute ma vulnérabilité en simultanée avec ma force de caractère!  Et quand c'est facile...  Quand j'ai pas besoin "d'en faire plus que le client en d'mande" pour que l'autre soit heureux et satisfait, disons que ça facilite l'apprentissage!

J'ai donc pris la résolution, sur recommandations des apprentissages de NB (Nicole Bordeleau) et de mon C.A. (les gens qui font partie de "ma garde rapprochée"), d'utiliser les deux outils que j'utilise au quotidien dans ma vie en général pour être en harmonie: vivre le moment présent et lâcher-prise... tout en me répétant ceci:

"Tout ce qui doit arriver, arrivera, quels que soient vos efforts pour l'éviter; tout ce qui ne doit pas arriver, n'arrivera pas, quels que soient vos efforts pour l'obtenir." Ramana Maharshi

Parce que t'sé, p't-être que dans 2 semaines le mec aux plus beaux yeux bleus de la terre ne sera plus dans ma vie, mais p't-être que oui et que je pourrai continuer de r'looker son magnifique derrière... Qui sait??? Aussi bien en profiter! 




lundi 18 avril 2016

Cruise 101... version C.F.

Je n'ai pas une full grande expérience en la matière... mais disons que les deux dernières années m'ont permis d'en découvrir davantage sur la cruise, en naviguant dans le Grand Lac du Célibat!

Je suis nulle à ch... dans le respect des règles actuelles du cruisage: t'sé moi pis les délais de réponse ou non réponse à un texto ou un message Facebook...  je m'en sacre un peu!
 
Et comme je suis une intense: si je me sens bien avec kekun, je vais écrire ou appeler quand ça me tente et sans me poser de questions "sur notre aveniirrrrrrrr". Si j'ai envie d'être avec kekun, j'vais faire des invitations à partager des moments ensemble, sans que je m'attende à une demande en mariage. Si j'ai du fun avec kekun, j'veux pouvoir dire et écrire toutes les niaiseries que je veux, parce que j'suis d'même moi!
 

Mais comme y paraît que je fais peur aux hommes avec mes allures de "femme forte" (je dis "allures" parce que dans l'fond je suis une hypersensible, c'est donc juste une carapace), ce n'est pas à ma porte que ça a sonné le plus!  Mais ne soyez pas inquiets pour moi, mes ami(e)s, aucune partie de mon corps ne s'est desséchée: ni mon cœur, ni mon vag...

Et supposons que la gent masculine ait assez de couilles pour m'approcher malgré mes allures de "femme forte"... et bien voici quelques règles de cruise 101 à respecter:

#1: Arrête de dire que j'ai pas l'air de 43 ans (je le sais de quoi j'ai l'air) !!!  Essaie plutôt de me faire sentir comme si j'en avais 15...
#2: Sois franc!  Les non-dits me torturent encore plus que la vérité...
#3: Je déteste être un numéro de dossier... pis si tu peux pas faire autrement qu'avoir 106 dossiers "filles" ouverts, essaie au moins que je ne m'en rende pas compte...
#4: Sois drôle, sois fou, sois vrai...
#5: Essaie pas de m'impressionner avec TON char, TA grosse maison, TON bateau: ça marche pas...
#6: Ne me parle surtout pas en mal de ton ex, elle ne doit pas être si pire que ça si tu l'as déjà aimé...
#7: Arrête de tout mettre sur le dos des autres...
#8: Ne me demande pas de photo de moi en tenue osée: t'en auras pas...
#9: Si tu m'invites chez toi, fais le ménage...
#10: Fais un effort quand on se voit, pour que je sente que t'avais envie que je te trouve WOW et exit ton coton ouaté et tes boxers passés date...
 
Ce ne sont pas les derniers mois qui m'ont comblé au niveau de la séduction et qui m'ont enlevé la chienne de retourner en couple... vous me trouvez probablement trop exigeante face à ce que je veux du reste de ma vie en duo, mais moi je préfère l'être dès les premiers moments et être satisfaite, que de me retrouver dans une vie de couple quelconque où je ne fais que m'en satisfaire... parce que dans l'fond, j'suis pas obligée d'être en couple pour avoir une vie réussie!  J'admets par contre, que j'aime l'idée du duo... mais disons que mes "non-négociables" sont beaucoup plus affirmés et que le #2 du duo a besoin d'être vraiment TOO MUCH... 
 
Je n'ai pas envie de chercher "l'homme" en passant mon temps à cruiser tout ce qui s'appelle un IL. Je veux être bien avec les gens que je rencontre, développer des relations humaines vraies, sans penser continuellement que ça nous mènera peut-être à caller un camion de déménagement pour mélanger nos patrimoines familiaux. 
 
Non, je ne cherche pas!  Je souhaite plutôt qu'on se trouve mutuellement et qu'on se donne le droit de faire un bout de chemin ensemble, en se créant nos propres règles de duo... 

dimanche 20 mars 2016

Écouter sa p'tite voix et dire bye-bye!

On la louange dans tous les livres de small talk à 2 cennes et sur toutes les pages Facebook des "trop" nombreux coachs de vie: La Petite Voix est devenue l'alliée #1 pour tout bon humain voulant atteindre un niveau supérieur de satisfaction personnelle!
 
Moi, la mienne je l'ai renommé ma "coloc de cerveau" (j'ai volé ça à Caroline Proulx), puisque qu'avant je l'appelais mon hamster, pour pouvoir lui faire porter le rôle ingrat de seulement vouloir m'étourdir! Et à chaque fois qu'elle voulait se faire entendre, je la "varlopais" à grand coup de rationalité afin qu'elle me fiche la paix, pour que je puisse poursuivre mon confortable chemin, tout droit et bien tracé, dans un moule de bonne fille sage et prévisible! 
 
Parce que tsé, quand t'es rationnelle, quand tu réfléchis avec ta tête, quand tu évalue les situations en pesant les pours et les contres en deux colonnes, t'es supposée prendre LES bonnes décisions???  Hey bien pas moi!!! Et je commence à avoir TRÈS hâte qu'on puisse valoriser autant l'émotivité que l'est actuellement la rationalité...  mais bon ça c'est une autre débat!
 
Munie d'une hypersensibilité, d'un instinct hyper fort, d'une émotivité qui m'effraie parfois, je dois me rendre à l'évidence que lorsque j'ai écouté mon cœur pour entrer dans un processus décisionnel, il en est résulté, des décisions qui m'ont fait le plus grand bien en me faisant avancer dans MON propre chemin... Parce que prendre des décisions en réel contact avec ce que tu ressens, ça ne veut pas nécessairement dire que tu vas te "garocher" en bas d'un pont sans savoir que tu vas te faire mal! Tu le sais, mais tu l'assume, parce qu'on sait jamais... en bas du pont y'a peut-être un super tapis de mousse qui va absorber le choc et permettre de te relever les cheveux légèrement ébouriffé, mais saine et sauve!
 
Bon alors je disais que moi, parfois, je bifurque, je fais des détours ou pour les rationnels: je tergiverse. Et malheureusement (ou heureusement, c'est selon!) je ne peux pas mettre ça sur le dos de la bipolarité, du TDAH ou tout autre syndrome qui se médicamente. Je dois seulement admettre que je suis plutôt de niveau Novice (ma soeur fait dire que je suis plutôt MAG1) dans le domaine d'écouter ma "coloc de cerveau".
 
Il y a quelques semaines, j'ai pris l'une des décisions les plus difficiles de ma vie... celle qui a amené déception, tristesse, insécurité, inconfort et insatisfaction dans mon entourage. Ce fut excessivement dur émotivement de traverser les émotions des autres (parce que je suis d'même moi: une vraie éponge aux émotions d'autrui), mais malgré tout je savais pertinemment que c'était LA bonne décision!  Puisque si je continuais, si je persistais à taire ma petite voix, c'est moi qui s'en allait vers la tristesse, l'inconfort, l'insécurité, la déception et l'insatisfaction.
 
Et tout à l'heure j'ai traversé "Le Parc" vers Chibougamau pour la dernière fois de ma vie en tant que Jamésienne...  Dorénavant je serai de "la visite" lorsque je viendrai ici, mais demeurerai une Chibougamoise d'adoption fière et une ambassadrice hors pair! 
 
C'est donc une large page de ma vie d'adulte (presque 15 ans) que je tournerai dans 5 dodos et je le fais dans le bonheur....  Ok je suis légèrement insécure et nostalgique, mais je suis sereine! 
 
À chacun de vous qui avez croisé mon chemin, à Chib ou ailleurs dans le NDQ, que ce soit autour d'une table décisionnelle où je vous ai probablement exténuée par ma franchise et mon impatience...  ou si on a sué nos vies ensemble au spinning, au crossfit, en raquettes, à la piscine... ou si vous avez été un acteur dans la vie d'Ado-adorable...  ou si nous avons partagé des bons moments autour d'un festin ou pendant un mémorable 5@7... ou si j'ai eu la chance d'évoluer professionnellement à vos côtés... ou si on a "bénévolé" ensemble...  ou si on a fait croître nos intellects respectifs dans une salle de cours... ou simplement si nos vies affectives, sexuelles ou amicales se sont retrouvées sur la même voie: MERCI et AUREVOIR!