jeudi 18 juillet 2024

Cathy, t'es TROP difficile!!!

Si tu savais le nombre de fois que j'ai entendu c'te phrase-là dans ma vie... surtout les derniers temps, où j'exprime plus clairement mes désirs et mes besoins, et surtout que ceux-ci sont devenus de plus en plus à l'opposé des désirs et des besoins, des gens qui m'entourent.

Il est où le problème dans le fait d'avoir l'ambition de vouloir du meilleur, du plus, du splendidos???  

Il est où le problème dans le fait de souhaiter réaliser un nouveau projet, même si on vient tout juste d'en terminer un???

Il est où le problème dans le fait qu'y'a des personnes qui ne se satisfont pas de seulement se "contenter" de ce qu'ils ont???

Tant pis si pour toi, ça te fait voir en moi une personne TROP difficile. J'suis pas difficile, je sais ce que je veux et quand je le nomme et que je le dis et bien ce n'est pas que je me plains parce que ce n'est pas arrivé tout de suite, c'est que je veux juste t'aviser que ça s'en vient.

Attention je ne suis pas aveuglée par le magnifique et je sais très bien que la vie est difficile, que tout ne peut pas toujours être rose. Je sais très bien qu'on ne vit pas dans un monde de Licorne (même si des fois, moi j'y vis). Par contre, on est-tu obligé de vouloir petit, de ne rien risquer, de rester dans un statuquo, parce que la vie n'est pas toujours facile???  Tant pis si c'est ta vision des choses, la mienne est toute autre et saches que je suis capable d'affronter les boutttts ruffs et émerger vers quelque chose d'encore mieux. 

J'pense que tu m'dis que j'suis TROP difficile, parce que tu es inquiet que je sois malheureuse, parce que je nomme vouloir quelque chose qui n'est pas présent dans ma vie... mais crains pas, j'suis pas malheureuse!!!  Je me prépare, je suis dans l'action et j'ai des grands objectifs. Parce que t'sé moi, j'ne me "contenterai" jamais de quelque chose de "correct" ou d'un... "en attendant".  Et rassure-toi, je suis capable d'être satisfaite, puisque j'suis un exemple de gratitude sur 2 pattes! 

L'an passé a été l'année la plus difficile de ma vie, financièrement et pourtant elle a été celle où j'étais la plus satisfaite dans comment les choses se déroulaient puisque je mettais en place plein de nouvelles affaires, pour créer ma vie de RÊVE...  Y'était pas du tout question que je me "contente" de ce que j'avais, je voulais plus et... seule moi savait, c'était quoi le plus!  

J'ai souvent l'impression que les gens qui me considèrent TROP difficile, sont souvent des gens qui eux "se contentent"...  

Se contenter de ce qu'on a, c'est correct, mais ça n'veut pas dire qu'on doit exiger des autres qu'ils nous imitent!  

Je sais que le contentement est un mouvement qui est en vogue ces temps-ci... moi j'aime pas ce mot, même si je comprends le concept. Le contentement c'est le pouvoir de gratitude envers ce qu'on a présentement: parfait je suis capable de contentement! Mais "se contenter" c'est se satisfaire de ce qu'on a même si ça ne nous satisfait pas pleinement.  Je sais bien que présentement je joue dans la subtilité des mots et des concepts, mais j'suis convaincue que tu comprends ce que je veux nuancer.

J'ai envie d'être en toute transparence et te dire dans quel contexte spécifique on me dit TROP difficile de plus en plus souvent... Tu le sais peut-être, mais j'suis célibataire depuis 2 ans 1/2 et depuis ma dernière relation stable qui s'est terminée en 2015, ma vie amoureuse n'est pas franchement une grande réussite, dans le sens où je n'ai pas trouvé l'homme avec qui j'ai envie de partager le reste de ma vie!  C'est pas que j'ai pas essayé...  pis c'est pas parce que j'avais des critères très élevés dans mes standards d'homme... oups, désolée, chers ex-fréquentations!!! 

Sauf que là, j'ai décidé que mes standards seraient élevés afin que je me sente bien, que je puisse rester moi-même et que je ne sois pas la seule à faire les compromis... T'sé depuis 2015, j'en ai fait du travail sur moi pour être une meilleure personne, alors j'ai bien l'droit de vivre aux côtés d'un homme dont les standards de vie soient les mêmes que les miens. Fait que si ça c'est être difficile, il y en a une maudite gang qui devrait l'être davantage.  

Je crois que ce qui dérange le plus les gens, lorsqu'ils jugent les autres avec des TROP, c'est qu'eux mêmes ont décidé de se "contenter" et qu'ils souhaitent convaincre les TROP que ce sont eux qui ont la bonne façon de faire!  

Moi je pense que la bonne façon de faire c'est d'être ambitieux: en voulant plus, en voulant mieux, en voulant être soi-même en tout temps avec les gens qu'on côtoie. Si on élevait nos standards dans la vie et qu'on prenait les actions pour aller vers nos standards, je crois que moins de gens seraient insatisfaits, aigris et malheureux et qu'il y aurait moins de chialage de de déresponsabilisation... Si chaque humain prenait la responsabilité de son bonheur avec ambition et dévouement, il y aurait pas mal moins de temps perdu en chialage et en inaction.  

Alors, svp... lorsqu'une personne te parle et te confie un grand rêve, un projet ou un objectif et que que cette personne te nomme son désir d'avoir hâte que les choses arrivent selon son ambition... svp, ne lui garoche pas: 

"Bein voyons t'es trop difficile, contente-toi dont, de ce que t'as"!  

Parce que si toi tu n'as pas le courage d'avoir l'ambition d'avoir plus et mieux, ne scrappe pas celle des autres.



samedi 13 avril 2024

Sortir de sa zone de confort... ENCORE!

Depuis toujours je n'ai pas de difficulté à sortir de ma zone de confort, c'est facile pour moi de tout r'virer d'bord, parce que j'n'endure pas la misère. Si une situation ne me satisfait plus, c'est plus facile pour moi d'avancer vers autre chose de différent en me déstabilisant, que d'endurer l'insupportable.

J'ai par contre, quelques petites zones d'inconfort à franchir dans les prochaines semaines, parce qu'elles m'empêchent d'être tout à fait libre et de vivre la vie que je suis entrain de me créer. 

Une de ces zones d'inconfort, c'est d'aller seule dans des endroits publics où des gens se réunissent: resto - spectacles - bars - etc,  En voyage ou en déplacement, ça peut aller (même si j'me sens looseuse)... mais partir de chez nous pour aller seule dans un de ces endroits, ça m'paralyse et je n'y vais pas, même si j'adore ça. 

Être seule chez nous c'est facile pour moi, j'me gère super bien... j'adore ma compagnie et je n'ai aucun problème avec la solitude. Pis quand j'me tombe sur les nerfs, bein j'vais voir du monde. Le problème c'est d'afficher ma solitude en public... et depuis quelques temps, ça commence à nuire à ma liberté!

Alors ce matin, j'me suis levée et j'me suis posée la question : "Que puis-je faire de différent aujourd'hui, qui me permettra de vivre quelque chose de nouveau?"

J'ai donc réservé au resto pour 1 personne pour me faire une "date night" et je me suis engagée à y mettre autant d'enthousiasme et d'attention que si quelqu'un m'attendait. Parce que dorénavant y'é pu question que je dise: "Bahhh ça vaut pas la peine", mais plutôt: "Ça vaut sûrement la joie" 

J'me suis donc douchée, maquillée, coiffée, parfumée, habillée cute et j'suis partie pour le resto.  J'me suis installée au bar en arrivant 15 minutes en retard de ma réservation (j'suis d'même moi, jamais à l'heure) mais j'étais contente du bond, que je venais d'faire en étant dans l'action. En plus, j'm'étais engagée à m'interdire d'avoir des pensées du genre: 

"Prends ton cell pour avoir l'air de faire de quoi" 

"Souris pour avoir l'air d'être à l'aise d'être seule" 

"Trouve un sujet de conversation avec la serveuse pour ne pas être seule"

"J'espère que l'monde ne se dit pas que j'ai l'air looseuse d'être seule" 

"Dépêche-toi de commander pour sacrer ton camp au plus vite"

... bref toutes ces pensées étaient interdites et j'ai respecté mon engagement. J'ai pris mon temps de savourer chaque moment, en me trouvant chanceuse d'avoir le luxe de sortir seule, relaxe dans un bon resto et j'ai pris du plaisir à ressentir la liberté qu'on n'a pas toujours quand on partage un resto à 2 ou en groupe: 

"T'es-tu prêt à commander?"  

"Toi, tu prends tu une entrée?"  

"Veux-tu qu'on partage une bouteille de vin?" 

... nahhhh la seule à me préoccuper c'était moi et la seule personne dont je devais respecter les envies c'était moi ! C'est rare en jupiter que ça m'est arrivé dans la vie!  

Fait qu'en savourant mon verre de rouge, même si j'avais commandé du poisson, je me suis mise à examiner les gens autour de moi, tous en groupe ou en couple... et ça m'a fait plaisir de constater que même accompagné, on n'a pas toujours l'air winner! Y'avait ce couple qui se textait mutuellement dans'face... Ces 4 filles qui se passait leur cell pour se montrer j'sais pas trop quoi, sans avoir trop d'intérêt l'une pour l'autre... et ce groupe de mecs que j'imaginais bein contents de ne pas être avec leur blonde (ok ce bout-là je l'ai interprété pour me faire plaisir).

Pis là, il est arrivé 1 gars qui s'est assis à ma gauche (en laissant quelques bancs, entre nous)... et 1 autre 15 minutes plus tard qui s'est assis à ma droite avec aussi quelques bancs entre nous.  Je ne les ai pas regardé, j'étais bien trop préoccupée par mes arancinis ... et puis j'ai entendu un: Hey Salut Cathy!

Un ami d'enfance que j'avais revu par hasard il y a quelques semaines et qui était à nouveau de passage dans la région. On a jasé de nos vies et j'ai passé un bon moment (partez pas en peur, il est en couple et je n'ai aucune attirance pour lui)... Mais j'ai vécu un moment agréable et différent de, si j'étais restée seule à la maison à jouer à la balle avec Lotus.  Ces moments spontanés et imprévisibles, j'en ai besoin pour être stimulée dans la vie et être satisfaite de mon quotidien. Ce moment différent, je ne l'aurais pas vécu si je n'avais pas fait quelque chose de différent.

Et puis en revenant à la maison, j'ai sentie un beau sentiment de liberté... Parce que dorénavant, je pourrai aller manger où je veux, quand je veux, sans attendre d'avoir une agréable compagnie à portée de main, parce que l'agréable compagnie c'est rendue une denrée rare.

Dorénavant, je suis libre, car j'apprécie mon agréable compagnie, même au resto près de chez nous!





mardi 30 janvier 2024

Succès... je te veux!

Après des années, que dis-je des décennies... Je cours après le succès! 

Bein en fait, je pense que je cours après le succès, mais comme je ne m'étais jamais arrêtée à ce que je considérais comme un succès pour moi... je courais après ce pour quoi j'avais été programmée: le mariage, la maison, les enfants, la carrière, la richesse financière... 

Pis, après avoir essayé tout ça... c'est en frôlant la cinquantaine que j'ai eu envie de visiter un tout autre univers où je créerais MON succès, selon ma définition.

Parce que t'sé, le succès ça se définit de plein d'façons, tout dépendant de nos perspectives personnelles. En général, le succès est associé à la réalisation d'objectifs personnels ou professionnels, à l'atteinte d'une reconnaissance, de satisfaction ou le fait qu'on obtienne des résultats positifs dans divers domaines de notre vie. 

Fait que, faut se rappeler que la définition du succès varie d'un humain à l'autre, puisqu'on n'est pas fait pareil et qu'on a nos propres aspirations et nos propres valeurs.

Y'é donc normal, qu'en vieillissant on ait envie d'autre chose, tout en souhaitant le succès. Voilà pourquoi j'ai toujours eu la sensation de "courir" après quelque chose... mais ça n'veut pas dire que je ne suis jamais satisfaite... au contraire, je suis une éternelle heureuse, une fille avec l'émerveillement facile, qui a toujours la gratitude à portée de coeur pour toutes les belles choses qui arrivent dans ma vie.

Mon parcours des derniers mois m'a permis de beauuuucouppp réfléchir, de m'observer et d'utiliser chaque action pour veiller à mon bonheur. Parce que les 50 premières années de ma vie ont été un cumul d'actions pour veiller au bonheur des autres et que j'en ai retiré, trop souvent, d'amères déceptions. 

Là, le momentum était parfait et j'étais prête pour tout mettre en place afin de créer l'autre moitié de ma vie EXACTEMENT comme mon p'tit coeur en guimauve me le dictait. Je dis l'autre moitié de ma vie, car pour ceux qui l'ignorent... je vais vivre jusqu'à 106 ans et que dans 2 ans, j'aurai la moitié d'fait.  

Comme je voulais réinventer ma vie, j'ai fait ça en grand et j'ai sauté dans l'vide... j'dis dans l'vide mais j'ai souvent l'impression que c'est plutôt dans l'plein, puisqu'il y a tellement de possibilités devant moi que j'n'arrive pas trop à bien me situer et être claire avec ce que je choisis comme voie pour me réaliser... J'me sens comme une floune de 16 ans qui doit faire son choix de la carrière qu'elle pratiquera jusqu'à sa retraite... mais t'sé moi, j'suis pas faite de même. Je change, j'évolue et en bonne intuitive, je suis incapable de suivre une voie qui ne me convient plus, alors je change de voie. 

Aucun coach, aucun de mes parents, aucun.e de mes ami.e.s, n'ont la même définition que moi... et je ne peux suivre que des parcelles de leurs judicieux conseils, mais je les déçois sûrement en prenant une voie qu'ils ne comprennent pas, par insécurité de me voir échouer. 

Y'a une chose qu'il ne faut pas oublier, c'est que le succès, ça peut aussi s'atteindre en se plantant et en échouant sur certains niveaux... Sauf que pour l'instant mes échecs ne font que m'apprendre rapidement à réorienter mes actions pour être encore plus claire avec moi et surtout pour être encore plus fière de moi.

Tout ça c'est bein beau, j'ai pas le discours toujours aussi résilient... y'a des jours où je rushe en titi et à ce moment-là ce que j'ai le plus besoin c'est de savoir qu'un coach, un parent ou un ami est là pour moi et que son écoute et son support viendront me redonner la force de continuer à évoluer vers mon succès. 

En ce moment, le plus difficile c'est vivre tout ce parcours le coeur léger, sans me mettre de pression de performance! Comme quand on est à l'école et qu'on est là pour apprendre... la vie c'est ça aussi! Sauf que moi, comme j'ai une patience légendaire (entends bien ici... mon ton sarcastique), j'voudrais bien finir l'école en 2-3 s'maines!!! 

Y'a quelques mois, j'avais l'anxiété de performance dans l'tapis à chercher des "contrats", parce que ce que j'fais dorénavant de ma vie au quotidien ne me menait pas au succès, tel qu'on me l'avait appris. Mais en même temps, j'me sentais si bien, si heureuse, si remplie de joie au quotidien, que j'ai décidé de peser un peu sur pause pour prendre un temps d'arrêt et me poser 2 questions:

        "Comment j'la veux ma vie?"

        "C'est quoi ma définition du succès?"

Réponse #1: 

Être libre - contribuer à plusieurs projets - mettre à profit mes zones de gÉnie - écrire - communiquer - être entourée de gens vrais, intéressants et intéressés - réguler mon système nerveux - voyager - rire fort à tous les jours - etc...  Et, tout ça s'est mis en place, tranquillement, durant la dernière année. 

Réponse #2: 

Oufffffffff... c'est là qu'il était l'bobo... c'était pas du tout avec comment j'étais programmée depuis 50 ans que j'arriverais à trouver ma satisfaction. J'ai donc réécrit MA définition du succès et revu tous mes objectifs personnels et professionnels. 

Pis boumbadaboum... tout est tranquillement devenu plus harmonieux, plus doux, plus joyeux.

Fait que là, j'cours pu après LE succès... je suis DANS le succès! 

À chaque jour de ma vie. 



lundi 13 novembre 2023

Quand j'me regarde j'me désole, quand j'me compare... j'capote raide!!!!

La comparaison sociale... la vis-tu?

Moi ouiiiiiiiii!!!  Surtout depuis la dernière année où je me positionne en tant que travailleuse autonome/PDG et que j'essaie d'avoir en main les meilleurs outils pour défricher mon nouveau chemin dans lequel, je suis LE "produit"

Toute ma vie je me suis affairée à faire briller les autres, les entreprises où je travaillais et les organismes où je bénévolais...  Ma force c'est ça: voir ce qu'il y a de plussss beau et le faire briller, briller si fort que ça rayonne loin...  Ça toujours été facile pour moi de faire ça: voir la "pépite d'or" dans chaque personne, organisation ou entreprise, visualiser son champ de TOUS les possibles et trouver tous les outils pour défricher le chemin qui mènera vers l'atteinte des objectifs.

Mais quand mon tour arrive, quand je dois ME vendre, ME propulser... c'est pas facile en jupiter!  Pis en plus j'suis vraiment pas bonne, En fait je pourrais être très bonne, parce que je connais les "techniques", mais j'ai un blocage et on dirait que j'ai de la difficulté à utiliser le discours efficace quand il est temps de prendre action. Pourtant, en bonne communicatrice, je sais qu'un message CLAIR, c'est primordial!  Mais puisque je suis bloquée par une limite qui me brake et bien, quand vient l'temps de rester constante et de m'assumer, je perds de la clarté. En fait, cette limite, c'est la peur... la peur d'être jugée, d'être critiquée... et de ne pas être ASSEZ pour réussir! Pourtant si y'en a une qui polarise et qui créé souvent du jugement et de la critique, c'est bien moi!!!  Mais saches qu'à chaque fois, c'est toujours un long et dur moment pour moi, de passer au travers en prenant action malgré tout!

Même si je passe beaucoup de temps à regarder tout ce qui se fait sur le net et autour de moi pour essayer d'apprendre comment on fait pour bien "se vendre", tout ce que je réussis à faire c'est: me comparer!!! Pourtant c'est pas ça que j'veux: me comparer! Ce que je veux c'est: apprendre des autres! Sauf que, quand je passe mon temps à r'garder ce que les autres font et ce que les autres disent, j'en finis par me comparer et me dire: "bah sont tous meilleurs que moi".  Ces TOUS, ce sont les consultants - coachs qui se retrouvent sur le net et qui semblent tous avoir LA bonne recette. Fais que je les écoute, je les regarde, j'essaie d'apprendre... mais parfois, tout ce que je réussis à faire c'est ME COMPARER...  

Se comparer, essayer de dépasser ses limites en regardant les méthodes que les autres utilisent et souhaiter les résultats qu'ils obtiennent... c'est comme vouloir faire le Rôti de bœuf à l'oignon de Ricardo en suivant la même recette, en répétant les mêmes étapes, en utilisant les mêmes ingrédients, sauf que, tu utilises un poulet au lieu d'un rôti de bœuf. Fait que tu t'doutes un peu que tu auras pas du tout le même résultat que Ricardo.

C'est pareil pour moi par rapport aux autres consultants-coachs.  Je sais que je suis excellente, je sais que j'ai une tonne de choses à apporter aux entrepreneur.e.s, je sais que j'ai une expérience et des compétences qui font que je n'ai rien à envier aux autres, je sais que je suis capable de rester dans l'action et d'essayer toutes sortes de choses. Sauf que, j'oublie qu'il y a une seule chose qui va me différencier des autres et me permettent de contribuer davantage: ÊTRE MOI! Parce que t'sé, il y a des choses que je n'ai pas envie de faire comme ça se fait actuellement sur les zInternets... J'ai juste envie de trouver MA recette à moi!

Puisque chaque humain est différent et pour arriver à évoluer, à se changer, à réussir sa vie il n'y a pas de recette préétablie pour la réussite et le succès... Il suffit seulement de trouver les outils qui nous conviennent et avec lesquels on est à l'aise, car sinon on ne sera pas capable de les appliquer de manière durable.

Et en même temps, ce que je vis en ce moment, c'est exactement la raison qui me pousse à vouloir contribuer: transmettre tous les outils, qui m'ont été offerts durant mon parcours et qui m'ont permis de me dépasser un peu plus à chaque jour, à chaque mois, à chaque année pour défricher mon chemin qui m'a mené jusqu'au moment où j'ai décidé de reprendre un chemin non défriché. Cette volonté, cette flamme, ce besoin qui me poussent à vouloir contribuer davantage c'est que je veux tout simplement aider les entrepreneur.e.s en leur faisant bénéficier de mes zones de gÉnie pour leur faciliter la vie et surtout leur permettre d'atteindre leur objectif de réussite et de succès. 

Fait que depuis quelques mois, j'essaie de me positionner dans la jungle du marché des consultants-coachs et pour y arriver j'ai surtout besoin de me centrer sur moi et sur mes propres limites et trouver tous les outils pour les dépasser.... Mais ce n'est pas difficile pour moi: dépasser mes limites, puisque je suis née dans une famille où la croissance personnelle était monnaie courante. Toute petite, on partait à toutes les semaines chez la travailleuse sociale pour faire une thérapie familiale, vu que ma mère a toujours aimé qu'on s'parle... qu'on s'comprenne...  Pis qu'on s'explique. Aujourd'hui je lui en suis extrêmement reconnaissante, mais à 11 ans j'la trouvais platte en titi. 

À chaque fois que j'ai voulu du plus, du différent, du meilleur... j'ai d'abord entrepris une démarche d'introspection personnelle pour voir ce qui m'empêcherait d'y arriver, afin de dépasser ces limites avant de commencer l'atteinte de mon objectif.

Présentement je sais ce qui m'empêche de rayonner loin.. Et je compte bien dépasser cette limite, pour avoir accès au champ de tous les possibles, afin de continuer de contribuer de façon plus grande.  Oui, je trouve ça difficile, mais je veux y arriver!  Oui je commence à être essoufflée, mais je veux y arriver! Et à chaque matin, je me trouve tellement chanceuse d'avoir la faculté de tout mettre ça en place malgré la non-compréhension de la majorité des gens qui m'entourent. Je sais que ces gens aimeraient vraiment retrouver la Cathy d'avant, sure d'elle dans 99% du temps, toujours souriante, pétante d'énergie, qui les sécurise, qui les organise, qui les divertis... mais c'est pu ça! Même moi des fois, je voudrais reprendre ce chemin connu où je suis comme un poisson dans l'eau à faire toujours la même chose pour arriver à atteindre mes objectifs...  J'te cacherai pas que j'ai failli envoyer mon cv à plusieurs reprises afin de reprendre le chemin que je connais. J'ai failli l'faire les jours où je me suis beaucoup comparée aux autres...

Un jour je rirai de cette période d'incertitude, de tous ces moments où j'me suis comparée, où j'ai essayé les recettes des autres, où j'ai voulu utiliser tous les ingrédients du ou de la meilleur.e consultant.e - coach en oubliant que l'ingrédient principal (moi), méritait sa propre recette.  Et lorsque ma peur du jugement des autres, cette grande limite qui tend à disparaître de plus en plus, sera complètement partie, je changerai le titre de cet article, pour: Quand j'me regarde, je relève la tête, je souris et je suis fière de moi... et surtout: j'me compare pu.




jeudi 3 août 2023

Qui j'suis?

...j'pourrais répondre à cette question en te disant que je suis une femme de 50 ans, célibataire et travailleuse autonome. Que je suis la fière Maman d'un magnifique jeune homme de 25 ans qui me fascine par sa capacité à prendre en charge son bonheur avec responsabilité. Que je suis la fille de parents aimants qui m'ont appris à devenir une femme libre et heureuse. Que j'ai deux (2) soeurs que j'aime profondément, mais pas toujours bien. Que j'ai été une amoureuse dévouée et aimante depuis mes 13 ans. Que j'ai réalisé des beaux et grands défis professionnels qui m'ont permis de me qualifier trop souvent pour satisfaire mon Égo.

En fait, je pourrais te dire plein de choses faciles à répondre, mais ce que j'ai envie de te faire savoir c'est que dernièrement j'ai appris à différencier les éléments externes que j'ai laissé me déterminer en tant qu'humaine en découvrant que j'étais plutôt, tout ce que j'avais à l'intérieur de moi: mon essence!

Je suis une femme intuitive qui aime le mouvement, les humains et tout ce qui crée de la JOIE! Je possède des talents pour générer mon propre bonheur et le multiplier x1000 lorsque je partage avec des humains conscients et authentiques. J'essaie du mieux que je peux de m'élever au dessus de ce que la vie m'envoie de "poche" pour pouvoir voir au delà de la shnoutt et admirer tout ce qu'il y a de plus puissant, qui pourrait être une source de joie. J'ai cette facilité à avoir une vision consciente et périphérique d'une situation pour lui trouver de façon innovante, les meilleures solutions faciles à appliquer.  Et pour arriver à mettre en place tout ce que je suis et réaliser ce que je veux, j'ai un truc simple depuis ma plus tendre enfance: J'me fais des plans.

Oui, oui, cré-moé, j'ai toujours été une spécialiste pour voir très clairement toutes les étapes qui me mèneraient vers ce que je voulais et je me faisais un devoir de les suivre ou de me réorienter si ça ne marchait pas aussi bien que je le pensais ou si des opportunités meilleures se présentaient!  Ok à 5-6 ans c'était pas des plans supers sophistiqués, mais quand même j'avais un p'tit plan. T'as qu'à d'mander à mon amie Estelle, la logistique que j'utilisais pour mettre en place notre setup de Barbie!

Depuis que je suis toute p'tite j'identifie rapidement et facilement "le bobo" et je cherche des solutions pour rester dans le mouvement. Je n'évite pas ou ne fuis pas le "pas beau", j'essaie juste de ne pas trop gratter "le bobo" pour éviter qu'il saigne encore plus. Je trouve plutôt le meilleur moyen pour qu'il soit moins douloureux et pour y arriver je prends la situation en charge le plus rapidement que je suis capable de le faire. Avec le temps, l'âge et l'expérience, je m'assure aussi d'être entourée des bonnes personnes pour réaliser mes plans. Parce que j'ai pu envie de tout faire pour essayer de mettre les choses en place pour ceux qui n'ont pas envie de contribuer à ma joie. 

Tout au long de ma vie on m'a reconnue pour mes talents à structurer, orienter, créer du mouvement et générer de la joie. J'ai mis ces talents à contribution dans ma vie personnelle, dans mes relations et dans mes emplois... et y'a pas longtemps, j'me suis dis: "comment j'peux faire pour contribuer davantage, avec mes talents?"

J'croyais bien, avoir trouvé le "comment" idéal pour monétiser mes talents et devenir autonome financièrement pour créer ma vie telle que je la désire, tout en contribuant encore plus que je l'avais déjà fait! Sauf que la vie m'a envoyé un peu de shnoutt pour me montrer qu'il y avait encore plus puissant que ce "comment". Mais pour y arriver je devais me libérer davantage du cadre encore trop strict dans lequel je m'étais placée pour contribuer au monde, en mettant à profit mes zones de gÉnie.  

Fait que, j'ai laissé tomber mon acharnement à faire des contrats qui ne me convenaient pas, j'ai lâché prise sur les clients qui ne payaient pas, j'ai arrêté de vouloir être une pro des médias sociaux en gérant efficacement 2 pages Facebook, 2 profils Instagram, un LinkedIN, j'ai slaqué sur les visites d'entreprises pour "vendre" mes services, je tente de ne plus me sentir coupable de devoir rapidement rembourser tout l'argent que j'ai emprunté, pis j'ai arrêté de suivre les 106milles coachs du succès entrepreneurial: parce que tout ça, ça me donne mal au coeur. 

Et, si j'veux m'aligner pour avoir une vie différente, je dois d'abord mettre de côté ma réalité passée d'hyperperformante et d'overproductive. Ce que je fais maintenant, c'est que j'me recentre sur Qui j'suis, sur mes zones de gÉnies et je demeure alerte à de nouveaux "comment" pour que je puisse contribuer encore plus à ce monde avec mes talents tout en demeurant en action pour créer le mouvement.

Fait qu'à chaque jour, je me fais un devoir de continuer de me demander si je suis alignée avec Qui j'suis et surtout si je ne suis pas entrain de reprendre la voie facile et suivre le chemin marché par plusieurs ou si je suis toujours dans mon propre chemin! Parce que t'sé, j'ai passé plusieurs années à rabattre les oreilles à tout l'monde autour de moi, en leur disant: "Si tu veux quelque chose de différent, fais les choses différemment", donc là, c't'à mon tour de mettre ça en pratique. À chaque jour quand je regarde autour de moi tout ce que j'ai placé depuis le mois de janvier, je suis fière parce que je suis excessivement bien et en paix avec le choix que j'ai fais. Et même si mon bien-être n'est pas suffisant pour les gens qui ont une autre façon d'évaluer la réussite, il me convient à moi et me confirme que je suis dans LE bon chemin. 





mercredi 10 mai 2023

J'suis une mauvaise perdante!

C'était soir de Gala prise II et ma seule motivation de m'y rendre était la frénésie que je ressentais à l'idée de gagner...  parce qu'une de mes philosophies c'est: 

Quand on joue, l'important c'est de...  GAGNER!  

J'ai toujours pensé comme ça et j'ai éduqué mon fils comme ça!

Sinon à quoi ça sert de jouer? Comment fait-on pour rester motivé?

Bon là j't'entends... pis t'es pas d'accord avec ma théorie qui te semble un peu trop élitiste? Continue de lire, j'suis pas mal certaine que ça f'ra du sens pour toi. Sinon, bein tant pis!

Si tu commences quelque chose: un travail, un jeu, un sport, une relation ou une compétition en te disant: "Bah je vais juste participer..." Tu peux pas mettre tous les efforts nécessaires à ta réussite, c'est impossible de garder la motivation si ton objectif c'est de: PARTICIPER!!!  Attention, je ne dis pas que l'on doit toujours viser la médaille d'or, la première place ou le plus gros mottons d'argent, pour être satisfait!  Le but c'est pas de "battre" les autres, mais de se "challenger" soi-même!  Se donner all-in pour arriver à être fière de soi et non finir la "ride" evec une amère sensation et se dire: j'aurais dont du faire mieux!

De là, ma philosophie de la victoire et l'importance de jouer pour GAGNER...  donc si tu commences quelque chose sans avoir d'objectif pour te dépasser toi-même tu ne garderas pas la motivation de donner ton best en faisant tous les efforts possibles... et si tu réussis à atteindre ton objectif (donc à gagner) et bien c'est ton estime de toi qui en sera bonifié.  Parce que pour avoir une bonne estime de soi, il faut apprendre à relever des défis... plus on atteint les objectifs fixés, plus on se sait capable de faire les choses, plus on augmente notre estime.  Simp' de même!  

Pis là j't'entends encore... bein oui, j'suis d'même moi: j'entends des voix!!!!  Pas besoin d'avoir des objectifs de marcher Compostelle, faire un IronMan, repeindre sa maison au complet en un week-end... nahhh!  Mais avoir des objectifs qui nous poussent à avoir la vie qu'on veut en faisant les choses qu'on aime, et les atteindre. 

Donc, quand je disais à mon fils: L'important c'est de GAGNER... je m'assurais qu'il avait ses propres objectifs qui le pousseraient à mettre tous les efforts pour réussir, des objectifs réalistes considérant ses talents, ses capacités, les enjeux du moment, etc. Je l'accompagnais du mieux que je pouvais à avoir un alignement clair avec le résultat qu'il souhaitait et par la suite je le poussais à mettre tous les efforts pour m'assurer qu'il atteigne SA réussite.  Tu m'diras que j'l'ai p't'être poussé à développer une anxiété de performance? Que j'en ai fait une bête de perfectionnisme? ... pas tant!  Mon fils est un homme exigeant face à lui-même oui, mais il se gère assez bien et il sait profiter de ses moins bons coups pour "chiller" sa vie.  Pis entre toi pis moi, j'aime mieux l'avoir "fucké" dans sa gestion de l'ambition que d'avoir nivelé par le bas et accepté de le laisser: PARTICIPER.  De toute façon, les parents ça "fuckent" toujours les enfants.

Revenons à mon Gala: mon objectif était d'être finaliste au volet régional pour représenter fièrement ma région au volet national. Comme je n'avais pas eu à déployer d'efforts pour y être, étant encore en période de démarrage d'entreprise... et puisque mon objectif en produisant les critères demandés par le Gala avait déjà été atteint pour répondre aux exigences de mon prédémarrage, je n'ai donc pas fait les efforts pour que mon entreprise soit dans un Gala! Mais tant qu'à être nommée et tant qu'à être là, aussi bien viser le titre de finaliste.  

Fait que oui j'étais déçue et oui je me suis demandée ce que l'entreprise finaliste avait de plus que la mienne... non, cet état n'a pas duré 2 jours, mais quelques minutes puisque je n'aime pas ne pas atteindre mes objectifs. J'ai vite relativisé mon émotion en mesurant l'ampleur minime de la situation: c'est à dire le peu d'effort fourni par rapport à un objectif et surtout ce que cette victoire aurait pu m'apporter comme satisfaction. En fait, cette victoire n'était pas du tout en lien avec l'amélioration de mon estime, mais plutôt celle de mon égo qui aurait dont été fier de faire son frais sur Facebook en lisant les commentaires des gens et en constatant le nombre de coeurs ou de pouces, si j'avais pu publier mon titre de finaliste du volet régional, comme je l'ai fait avec le prix local.  

Fait que ce p'tit bout d'ma vie m'a permis de réfléchir à tout ça et à me positionner à nouveau par rapport à ma volonté continuelle de GAGNER. Pas en gagnant des prix, des médailles, des 1ère place nécessairement, mais en atteignant les objectifs que je me fixe et en pouvant continuer de "chiller" ma vie dans les moments où il n'y a pas d'objectif à atteindre.  Pis si on perd ou on ne vit pas un succès et bien c'est là qu'on doit apprendre à "se gérer" en apprenant de cette situation en se posant les bonnes questions, sans en faire une remise en question à s'en rendre malade.

Je suis donc une mauvaise perdante et j'en suis extrêmement fière, parce que quand t'es une bonne perdante, j'trouve que t'avance pas bein bein loin, vu que ça veut dire tu acceptes de ne pas atteindre tes objectifs!  Et puis j'le dis souvent, j'suis pas compétitive, mais j'suis orgueilleuse en titi... donc c'est toujours face à moi-même que je me challenge!  J'le fais pour être en position d'évolution dans la pleine conscience et surtout avec de plus en plus de bienveillance envers mon ptit moi-même. 



dimanche 19 mars 2023

DG à PDG... Pourquoi pas?

Dans les deux semaines qui ont précédé la fin de nos contrats, moi pis ma gang on a partagé des grands moments de vulnérabilité à jaser de nos états d'âmes!  Les dîners étaient nos moments précieux où nous déposions ce qui devait être déposé pour pouvoir garder la tête et le coeur en équilibre et pouvoir continuer notr'chemin après le 23 décembre.

Un midi où nous étions tous autour de la table, j'ai demandé: "Vous avez envie de faire quoi après le Juvéna?"  

Les réponses étaient variées et presque tous avaient déjà pensé aux endroits où ils pourraient aller postuler... mais à l'unanimité ils souhaitaient tous continuer de faire ce qu'ils faisaient au Juvéna: aider les autres!

Pis là, mon tour est arrivé, mais j'avais pas encore pensé à une réponse, parce que même si j'avais tenté à 2 reprises de quitter le navire, à ce moment-là j'étais assurée que je continuerais ma job de DG du Juvéna, encore pour un bon boutttt! 

Donc sans réfléchir, j'ai lancé intuitivement: "Moi, j'me pars à mon compte!  J'ai envie de faire ce que je fais d'mieux dans'vie, pour aider les entrepreneurs"

oups... c'est sorti tout seul!

J'ai donc commencé une longue démarche d'introspection et de réflexion pour aboutir à ce que serait Cathy Fortin, consultante en stratégies de gestion.

Ça tombait bien, j'avais du temps en masse!

Fait qu'à grands coups de méditation, de longs bains, de jouages avec Lotus, d'écriture libre et de "post-it" dans ma porte-patio...  je suis arrivée à ceci: 

J’ai une passion pour la compréhension de l’être humain.

J’ai une très grande admiration pour les humains qui se prennent en charge en étant responsables de leur destinée.

L’entrepreneuriat est à mon avis une belle preuve de responsabilisation de l’humain.

Le succès et la réussite (à différents niveaux) sont des objectifs universels pour tous les êtres humains.

Lorsqu’un humain possède son entreprise et se retrouve impliqué à 100% dans les opérations, il n’a pas toujours le temps pour explorer des nouveaux mécanismes de gestion et/ou des nouvelles stratégies pour rendre son entreprise plus « efficace » ou pour assurer une meilleure croissance d’affaires.

Alors je vais allier mes plus grands intérêts pour faire ce que je fais de mieux dans la vie: orienter, structurer, planifier, créer des mécanismes de gestion et faire ressortir le meilleur des gens et de leur organisation afin de les amener vers la réussite et le succès.

J'suis donc partie avec mes idées de gEnie et j'suis allée demander de l'aide:

Le conseiller aux entreprises de la MRC: y'a trippé!

La conseillère de Services Québec pour une subvention: elle a trippé!

Mes 2 amis en business, pour qui j'avais déjà fait de la consultation bénévole les derniers temps: y'ont trippés!

Ma garde rapprochée, ceux qui sont témoins et sages conseillers de mes décisions de vie: y'ont trippés aussi!

Tout autour de moi était en mode: OUI. Tout était dans un alignement parfait!  J'n'ai donc pas trop écouté mes peurs, mes doutes, mes insécurités... et j'dois très souvent m'dépêcher de les remercier de me quitter, parce que sinon j'vais reculer.  

C'est bizarre comme on se fragilise à laisser aller ce qui nous fait le plus tripper, en trouvant 3 millions de raison pour se conforter à rester dans notre zone de confort!  C'est bizarre comme tous les détracteurs de nos idées de gÉnies ont du pouvoir sur ce que nous savons intuitivement LA chose à faire! C'est bizarre qu'on écoute trop souvent les: 

"On fait pas toujours c'qu'on veut dans'vie" 

"Tu t'contentes jamais de ce que tu as" 

"Faut toujours que tu fasses différent des autres"

"Tu toffes jamais rien, tu veux toujours changer c'que t'as"

"Penses-tu vraiment que ça va marcher"

T'sé ces phrases assassines face aux idées qui nous mettent le sourire dans face jusqu'aux oreilles et nous font dresser l'poil sur les bras... me semble que ces deux signes devraient dont être suffisants pour nous dire: Vas-y - go - fonce!

Depuis quelques années j'me fis beaucoup à ces signes... et j'me trompe: JAMAIS!  Parce que se tromper pour moi, c'est "endurer" une situation qui ne me convient pas ou qui me rend malheureuse. Je prends les décisions qui me permettent de me sentir bien parce qu'une mauvaise décision ça existe seulement dans les yeux des autres. Je prends une décision et je l'assume jusqu'au moment où elle n'est plus la bonne décision... pour le reste j'essaie de ne plus prendre les insécurités des autres comme étant le témoin d'une mauvaise décision pour mon bien-être!

Et c'qui me convient le mieux, c'qui me comble de bonheur, c'est d'me créer une vie à mon image, d'écouter mes rythmes, mes sentis et mes piloérections!

Pis t'sé tu quoi? Cathy Fortin, consultante en stratégies de gestion: c'est l'idée qui m'a le plus mis le sourire dans face jusqu'aux oreilles et fait piloérectionner depuis un méchant boutttt!  Alors j'y vais - go - je fonce!