dimanche 28 juin 2020

L'amitié homme-femme: arnaque à sens unique???

J'ai toujours été fascinée par les composantes de la relation d'amitié entre un homme et une femme...

Au départ, on suppose automatiquement qu'il y aura une des deux personnes dans cette relation qui voudra la voir aboutir en relation amoureuse, comme si ce type de relation était en fait: une arnaque à sens unique! 

Et pourtant y'a tellement de relations de couple qui ont été construites avec cet automatisme pour se solder par un énorme faux pas! Par contre, si on dépasse cet automatisme on se donne le droit de vivre quelque chose de beau qui nous amènera plus loin dans la compréhension de la vie pour devenir une meilleure personne.  

Quand je pense à l'amitié homme-femme, je ne pense pas à l'amitié qu'on partage avec un ami gay ou avec un Ex. Je pense à la réelle amitié entre deux êtres qui devraient habituellement être en mode "couple" lorsqu'ils partagent une relation complice et affective avec un humain de l'autre sexe qui, à l'habitude, se trouve à être le sexe de leur objet de désir. Une relation où le sexxxe ne soit pas venu interférer dans leur affection et leur complicité.

Ce type de relation crée souvent des malaises pour ceux qui en sont témoins, puisque selon les standards, l'affection et la complicité entre un homme et une femme, ne peuvent être vécues dans la vérité que si elles sont consommées dans une relation de couple… 

Ces temps-ci, mon entourage semble très préoccupé par ces relations que j'entretiens en toute authenticité avec des hommes extraordinaires qui me font beaucoup de bien! À mon habitude, je défends, je nomme, j'explique... mais on me revient toujours avec la phrase: "Bein c'est peut-être clair pour toi, mais eux, ils ne sont assurément pas là, juste pour ton amitié?"  Quand je parle de ces hommes et qu'on se précipite pour me dire que pour l'autre il est certain que ce n'est pas un lien amical et exempt de désir sexuel, qui le garde à mes côtés...  bein, ça m'insulte (ouais j'suis d'même moé: légèrement susceptible), puisque je me dis que si le mec que j'ai devant moi à qui je confie mes vulnérabilités, n'est là que pour mon état de femme célibataire et potentiellement "casable" dans une relation de couple et bien je me fais avoir par le manque de sincérité!

Ce beau mélange de mots, de concepts et d'opinions d'autrui m’ont souvent fait douter (parce que j'suis d'même moé: j'ai l'doute facile)! Mais un beau matin, on m'a posé directement la question: "Cathy, toi l'amitié entre un gars et une fille, tu crois-tu à ça pour vrai?" ...  fait que là, j'ai pas eu l'choix de trouver les mots décrivant le plus justement possible mes sentiments et ma pensée!

J'ai levé les yeux au plafond pour prendre le temps de répondre le plus sincèrement du monde!

... Bein kin, c'est clair que j'y crois... je le vis avec des mecs géniaux pour qui j'ai une réelle affection amicale depuis quelques années et pour qui je n'ai aucun sentiment "amoureux".  Si je veux être parfaitement honnête, dans les deux cas au début, ça m'a questionné... puisque ressentir autant d'affection et de complicité pour un mec, ça fucké mes "patterns" relationnels et que ça m'a donné peut-être envie de choisir la case: "couple" pour y ranger cette relation...  mais y'avait toujours ce p'tit noeud qui restait noué et qui me disait de continuer à avancer en mode de profonde tendresse amicale. 

Je ne suis pas complètement en manque de lucidité, au point de penser que rien ne pourrait changer ou que mon prochain amoureux ne sera pas un mec avec qui j'aurai d'abord été en mode amical (en fait, c'est ce que je veux, parce que moi l'magasinage des potentielles rencontres amoureuses, avant même de connaître l'autre: ça m'épuise). 

Je ne veux pas croire que je suis présentement en relation amicale avec des mecs qui sont, comme ils sont envers moi, parce que leur objectif est différent de ce que je crois et ressens.  Je ne veux pas croire que la gentillesse et la bienveillance des mecs que je considère comme des amis sincères, ne soient en fait que des "tactiques" pour que je devienne leur amoureuse!  Tout comme semble croire autrui...

J'ose croire (sans licorne sur son arc-en-ciel) que tout comme ma relation avec Ma Best des 32 dernières années, mes relations avec ces mecs géniaux sont construites de gentillesse et de bienveillance au même titre que nous le faisons l'une pour l'autre, moi et Ma Best! Donc si je choisis son vin préféré avant d'aller souper avec elle, si je lui offre une p'tite sortie au spa ou dans une auberge, si je lui donne mon temps et mon écoute, ce n'est pas parce que je suis amoureuse d'elle. Alors pourquoi ne pourrait-il pas en être de même dans mes relations avec ces mecs que je considère comme des amis précieux. Et ce, malgré le fait que nous ayons le sexe correspondant au désir de notre orientation sexuelle.

Je crois que ce qui fait peut-être capoter tout l'monde, c'est le concept de séduction.... Ce concept qui se matérialise souvent avec beaucoup d’inconfort quand une relation amicale existe entre un homme et une femme! Moi je ramène ce concept à la base et je pense que dès le moment où on entre en relation avec quelqu'un, peu importe le type de relation (amicale, professionnelle, amoureuse, familiale), nous usons toujours de séduction pour "plaire" à l'autre... J'parle pas d'une séduction opportuniste, mais une séduction qui nous permettra d'établir le contact avec l'autre. 

La séduction ça existe dans tous les types de relation, puisque dès le moment où on est "séduit" par un autre humain, on veut lui montrer le meilleur de soi, pis c'est parfait ainsi, en autant que ce "meilleur de soi" demeure authentique!  Quand on apprécie quelqu'un on veut lui faire plaisir et le faire sentir heureux en notre présence... en autant que ce soit fait dans l'authenticité, sans perdre de vue notre essence profonde. 

Donc, dépendamment du type de relation, ce sera par la suite le rôle du temps, de déterminer ce que cette relation devra Être!

Dans le sens contraire, lorsque la relation homme-femme devient trop vite une pré-entente de potentialité de couple, ça brusque le naturel des choses et l'authenticité de chacune des personnes en relation. C'est à ce niveau que la séduction ou le désir de plaire à l'autre trahissent parfois notre authenticité.  Une "date", un "match" Tinder/Badoo, un « fittt » physique qui nous pousse vers l'autre, ça risque parfois d'être difficile à assumer si on se met la pression d'en arriver automatiquement dans une relation de couple!  

Rencontrer des nouvelles personnes, ressentir un wow (à intensité variable), vouloir aller au delà de la 1ère rencontre, ça arrive tous les jours et dans tous les types de relation... Mais lorsqu'on est célibataire, si cette rencontre se fait avec quelqu'un du même sexe que notre objet de désir, on peut avoir tendance à précipiter les choses. Par contre, la relation c'est beaucoup plus complexe et c'est la réduire à "pas grand chose" de vouloir la catégoriser rapidement sans laisser le temps au temps de pouvoir la faire naître telle qu'elle doit Être!

En fait, faut savoir que la catégorisation des types de relation n'est qu'un mécanisme humain pour sécuriser les inconforts et les insécurités... quand quelqu'un ne m'a jamais vu avec mes amis précieux, il peut douter que je parle d'eux avec tendresse et réelle affection, sans avoir de sentiment amoureux à leur égard.  

Pour moi, ça n'a pas d'importance l'opinion d'autrui envers mes relations avec ces mecs, puisque maintenant je comprends ce que moi je ressens, ce que moi j'ai envie de vivre ou entretenir comme relation et je continue des les aimer profondément sans me poser 106 mille questions sur notre avenir commun... Ces deux relations m'apprennent tellement à prendre la vie avec douceur dans le moment présent et à accepter ce qui est LÀ!  Tsé le beau concept qu'on nous répète partout et à longueur de journée: moment présent, moment parfait...  et bien c'est encore une fois dans le relationnel que j'apprendrai à le mettre en pratique, parce moi c'est comme ça que j'intègre les beaux principes de la vie, en les testant dans l'relationnel.

Et je fais confiance à la vie, qui m'a envoyé ces deux mecs-là, pour recadrer mes patterns relationnels avec les hommes de manière saine et équilibrée!  




dimanche 14 juin 2020

Le temps des lilas!

En revenant d'une escapade de quelques jours pour "changer d'air", j'ai ressenti un immense bonheur en stationnant ma voiture et en constatant que c'était à nouveau le temps des lilas!  J'ai baissé la fenêtre de ma voiture pour prendre une grande puff, de l'une des odeurs qui m'enivrent le plus au mond'entier... Sans prendre le temps de débarquer mes bagages, je me suis empressée d'aller cueillir un gros bouquet pour emplir mon p'tit chez moi de cette odeur exquise!

Comme à chaque fois que le temps des lilas revient, j'ai une pensée sarcastique pour le "pouisshh de toilettes" qui règne souverainement dans la plupart des salles de bains des dépanneurs de fin fond d'rang, qui vient scrapper avec une déception grandiose mes fonctions olfactives à chaque fois que j'ose en vaporiser un ptit coup, en souhaitant qu'enfin on ait réussi à "recréer" le vrai, à partir du faux... mais force est de constater qu'on ne réussit JAMAIS à me faire revivre l'émotion qui vient avec le temps des lilas!

Le temps des lilas 2020, m'aura non seulement permis de vivre avec bonheur ces derniers jours en remplissant mon nez de bonheur et stimuler ainsi un beau sentiment de douceur... le temps des lilas 2020, a aussi alimenté mes réflexions sur l'art du moment présent! Il aura permis de mettre en pratique l'essentiel de la vie: savourer le temps présent, parce que quand il est passé, on peut essayer tant qu'on veut de le recréer de quelques manières que ce soit, il ne goûte, ne sent, ne s'entend, ne se vit ou ne nous fait frisonner, jamais de la même manière!

Tout comme, s'acharner à manger les dégueulasses fraises des USA en plein mois de janvier...  elles sont blanches à l'intérieur, dures et si peu goûteuses, qu'elles ne font qu'alimenter une insatisfaction d'être si fades et si "fakes"! On veut tellement récréer la satisfaction d'une bonne fraise mûre, savoureuse et juteuse du début d'été, qu'on pousse la machine plus vite que la vie en se recréant un simili bonheur à partir de quelque chose de faux. Par contre, le moment venu en juin, lorsque les épiceries ou les kiosques itinérants sont inondés par nos magnifiques fraises du Québec, c'est là qu'il faut savourer chacune d'elle avec délectation et enthousiasme pour garder nos souvenirs de l'authenticité offerte par les VRAIES fraises: goûteuses, juteuses et rouges jusqu'au milieu!

Le temps des lilas, le temps des fraises ou le temps des vacances... ce sont des moments savoureux remplis de satisfaction qui rappellent à notre corps tout entier ce qu'il y a de vrai, de bon et de beau dans la vie...  ça s'appelle: vivre le moment présent!  Celui que la vie nous envoie parce qu'on est prêt, parce que le rythme de la nature est prêt, parque que ce qui doit être : ... EST.

Pour l'impatiente que je suis, le moment présent est souvent meublé par l'action de faire tout ce qui est possible pour que les choses arrivent plus vite, juste parce que je "crois" en avoir besoin! Cette foutu impatience, je l'apprivoise de plus en plus et je la calme en m'arrêtant pour me rappeler qu'être maître de mon destin signifie parfois que je dois accepter que la vie m'envoie ce que j'ai besoin et pas toujours ce que je veux: LÀ!  Ces derniers temps, j'en ai compris des choses, parce que la vie m'en a envoyé des ptits bouttttts plattes et très confrontants pour me faire saisir que mon impatience est parfois ma pire ennemie, puisqu'elle me fait oublier que la vie n'est pas toujours sur le même rythme que moi et que je dois m'accorder avec ce rythme que je considère parfois TROP lent. En même temps que LA vie se charge de me faire "travailler" à calmer mon impatience, il y a aussi cette sage phrase (j'aurais envie d'écrire: osti d'phrase de marde) qu'un ami me dit souvent depuis quelques mois: "Cathy, arrête de penser que t'es le centre du monde!"  

Jupiter que j'haïssais ça quand y m'disais ça les premières fois... au début j'le prenais vraiment mal, parce que j'entendais: t'es juste une égocentrique qui voudrait l'attention de tout l'monde!  Mais en fait, en la pensant avec plus de douceur que mon égo me laisse parfois en mériter, je me suis appropriée cette phrase en me disant qu'il n'y avait pas seulement MON rythme, pour que les choses puissent exister...  et qu'effectivement je dois accepter que LA vie est bien plus grande et puisssante que MA vie!  Que LA vie, elle le sait ce que j'ai besoin et ce que ça me prend pour que j'arrive à déployer le plan de vie pour lequel j'existe...  LA vie, elle le sait ce qui me fera grandir, évoluer, m'éveiller suffisament pour que je sois prête à assumer mes aspirations...  LA vie, je dois lui faire confiance... et pour ça, je dois m'ancrer dans le moment présent et rester ouverte à toutes les belles choses: petites, moyennes ou grandes, qui se pointent à chaque nouvelle minute de MA vie!  

Pffffttt c'est dur en jupiter!

J'suis pas encore assez Bouddha, pour habiter MON moment présent tout l'temps, mais je sais que quand j'le suis, je peux plus facilement sentir ce tout p'tit signal qui se tortille entre mon coeur et ma tête, pas si loin de ma gorge. Tsé la p'tite place dans not'body où les choses prennent toutttt leur sens et naissent....  et si on le sent bien, on sait que c'est à ce moment-là qu'on est juste sur le bon ch'min! Pour sentir ce p'tit signal, il faut être présent à soi, aux autres et à LA vie... Faut arrêter de culpabiliser du passé ou de s'étourdir avec le futur et juste être bien, LÀ! Pis j'le sais que quand j'feel mal, c'est juste parce que je suis dans: hier, ou dans: demain! J'le sais parce que quand j'suis juste LÀ avec ce qui EST présentement... je suis bien, je suis cool, je suis zen et je capte mieux mon p'tit signal qui m'fait: un beau OK!

Dans quelques jours, le temps des lilas 2020, sera histoire du passé...  probablement celui qui m'aura fourni le plus de satisfaction et de bonheur...  mais je me fais une promesse: je n'espèrerai plus rien du décevant "pouissshhh de toilettes" des salles de bain des dépanneurs de fin fond d'rang en souhaitant "revivre" ce temps des lilas...  et je me safisferai autrement, avec le temps des fraises! 


samedi 6 juin 2020

J'suis trop... T'es pas assez.... on est quitte!

Du plus loin que je me souvienne, l'adverbe TROP, a servi à mon entourage (profs, famille, amis, conjoints, employeurs, collègues) pour me réprimander de mes comportements qui les exaspèrent!

Tu parles TROP
Tu réfléchis TROP
Tu manges TROP
T'es TROP impulsive
T'es TROP colleuse
T'es TROP émotive
T'es TROP dure
T'es TROP directe
Tu parles TROP fort
Tu t'illusionnes TROP
T'es TROP démonstrative
T'es TROP intense...

Et à chaque fois: ça m'a "cassé",  alors j'ai culpabilisé en essayant de diminuer ce TROP pour diluer ce qui semblait tant déranger autrui...  et je me suis sentie affaiblie! Quand ça fait 2 fois, 4 fois, ou pendant des années que tu fais ça, et bien tu t'affaiblis et tu t'épuises...

Pourquoi certains humains souhaitent diluer l'essence de ceux ou celles qui s'expriment avec ferveur, qui goûtent avec délectation les bonnes choses, qui s'enflamment de joie durant un évènement heureux, qui s'emportent de bonheur au début d'une relation, qui préfèrent poser beaucoup de questions pour bien comprendre, qui aiment remettre en question ce qui s'encrasse dans un système défectueux pour prendre la chance de "peut-être" améliorer les choses?

Pourquoi certains humains souhaitent rendre "beiges" tous ceux qui sont plus colorés, différents, luminueux?

Pourquoi le TROP dérange autant?

Pour moi, il est clair que ce n'est jamais TROP...  tant que chacun respecte l'autre dans ce qu'il a d'unique, c'est à celui qui ressent le TROP de prendre du recul et de se questionner pour voir si ce TROP est négociable dans sa relation avec l'autre.  C'est à l'autre de rationnaliser son malaise par rapport à ce TROP, plutôt que d'accuser l'autre en lui demandant de changer!

Après analyse et observation... je crois que ce qui est le TROP de quelqu'un, c'est tout simplement parce que ça vient brusquer son PAS ASSEZ... Ça tourmente l'humain devant nous, qui se donne alors comme mission de nous accuser de vouloir extérioriser une émotion, une parole, un sentiment, un comportement avec beaucoup plus de nuances que lui pourrait le faire ou sent le besoin de le faire!

Cette zone de nuances située entre le tout noir ou le tout blanc, ce n'est pas la sempiternnelle zone grise qui nous a été expliqué depuis qu'on a la capacité de raisonner et de s'exprimer. En fait, entre le noir et le blanc, il y a plutôt une zone amusante et stimulante qui est aux couleurs de l'arc-enc-ciel!

Une zone où chaque humain peut se situer dans son TROP qui est assurément le PAS ASSEZ d'un autre humain... Une zone où on  trouve assez de force pour être authentique, même si on risque d'éloigner certains humains, mais surtout d'en attirer d'autres... des humains qui nous respecterons et nous aimerons tel que nous sommes et ainsi nous éviterons de s'épuiser en essayant de plaire à tout prix!  Une zone magnifique où on peut laisser ressortir ce qu'on a de meilleur puisqu'on conserve toute notre énergie à exploiter nos forces et non à s'épuiser à travailler nos faiblesses! 

Les années, l'âge et la vie, ont fait en sorte que j'esaie du plus profond de mon authenticité, de la revendiquer telle qu'elle me demande d'exister... Difficile de ne pas être tentée par un léger travertissement momentané de sa personnalité pour plaire davantage à l'autre!  Pas facile de ne pas baisser le ton ou tout simplement se fermer la gueule pour éviter de perdre le contact avec un partenaire de travail!  Dur de ne pas se sentir coupable de la fin de quoi que ce soit, devant des reproches de nos TROPs!

Pour que ça devienne plus facile ou plus naturel de se laisser exister en toute authenticité, il faut calmer notre égo quand il a ce besoin immensément démesuré d'exister davantage si l'autre approuve qui nous sommes!  Je vous le jure que se changer momentanément et de manière anodine pour plaire, ça ne fait que reculer le moment où tout ça va "péter"...  et en plus, ça épuise, et ça nous fait se sentir tellement poche quand notre "coloc de cerveau" s'en rend compte et nous entretient un discours mental sur notre péché d'orgueil ou notre crainte du rejet!

Sachez donc, qu'on n'est jamais TROP....  on a juste des gens PAS ASSEZ devant nous!  Alors il faut choisir: on change de route ou on continue d'être leur TROP en habitant notre authenticité et en continuant de briller pour les autres, mais surtout pour soi.