jeudi 30 août 2012

Parfois, les enfants m'énervent!

Attention ce que vous vous apprêtez à lire brusquera probablement les âmes sensibles, car ce billet n’a absolument rien de politically correct
Tout d’abord mettons nos diapasons sur la même note :
J’adore les enfants !  Je suis une vraie Annie Brocoli lorsque je suis en présence d’enfants.  
Je suis toujours celle qui se met à genou pour avoir un contact visuel avec les enfants.
Je suis toujours celle qui hérite du cahier à colorier, du livre de caillou ou de la couronne de princesse en entrant dans une maison où il y a des enfants.
En fait, j’adore la présence des enfants… lorsqu’ils agissent en enfant !  
Par contre, lorsqu’un enfant est capable de m’entretenir du sort de la planète en même temps qu'il fait une crise à ses parents parce qu’ils viennent de lui refuser un 106e biscuit OREO  alors là, je décroche! 
Ou encore, lors d'un souper entre amis... lorsque l'enfant tient l’attention des adultes complètement tourné vers lui, pendant que la fin de mon repas approche et que je m'apprête à commencer ma xe coupe de vin... j’avoue qu'à ce moment précis j’opterais davantage pour une bonne discussion portant sur le sexe plutôt que de ventiler sur le dernier Barbie et le secret des fées !!! 
Mais, le pire c’est de constater que parfois, on donne aux enfants le privilège d’assister aux discussions d’adulte, tout en leur laissant l’impression que ce sont eux qui nous font le privilège de leur présence !  C’est complètement absurde !
Que s’est-il passé entre moi et la génération qui fréquente l’école primaire ??? 
Pourtant, lorsque MOI j’étais une enfant :
J’allais me coucher même s’il y avait un party dans la maison.
J’avais droit à la tablée des enfants où l’on mangeait avant les adultes pour leur sacrer la paix durant LEUR souper.
Je ne me permettais pas d’obstiner les propos d'un adulte sur les répercussions des gaz à effet de serre, même si Madame Madeleine (prof. de 3e année) nous avait dit le contraire des propos exprimés par l’adulte.
Je ne demandais pas aux adultes de passer leur soirée à me féliciter sur mes mille et un talents, en leur exposant ceux-ci durant des heures.
J’étais tellement contente du privilège de veiller avec les grands, que je me fermais la boîte pour être certaine qu’ils m’oublient et que je reste avec eux plus longtemps !
Comment les choses ont-elles pu changer autant?  Est-ce les enfants ou les adultes qui les entourent, qui ont changés??? 
Qu’avons-nous les adultes à valoriser les enfants qui ont des propos d’adulte ???  Pourquoi, nous capotons raide sur un enfant qui connais son alphabet à 18 mois ou qui lace ses lacets à 24 mois, alors que ce n’est  utile qu’à leur entrée à la maternelle ???  Est-ce si important qu’un enfant de moins de 4 ans sache consulter Wikipédia ???  En fait, pourquoi sommes-nous si pressés de les faire grandir ???   Surtout quant on sait qu’ils finissent par nous tomber sur les nerfs quand ils sont devenus des p’tits adultes de 3 pieds !  
Alors oui, j’adore les enfants, mais oui les enfants m’énervent quand les adultes les traitent autrement, que comme des enfants !

vendredi 24 août 2012

Rater son coup!

Ah jupiter, que ça m’arrive souvent de rater mon coup! Des exemples j’en ai des tonnes :

Casser une coupe à vin ou un verre à Martini...
Échapper la pinte de lait, alors qu’elle est pleine...
Échapper un plat de mijoté en voulant le sortir du four...
Tomber de mon vélo en étant encore clipsée aux pédales...
Répondre au téléphone et dire : un instant Monsieur, alors que c’est une dame...
Faire brûler des croûtons, des brochettes de poulet, un gâteau, (nommez-les tous)… 
Et le classique…  demander à une femme quand elle accouchera??? Alors que son bébé a 4 mois L

Quand ça m’arrive, disons que je n’ai pas la fierté grimpée au plafond!

Mais, y a-t-il vraiment lieu de paniquer quand on est dans une de ces situations?
Pourquoi s’en faire avec le fait de ne pas toujours performer à la perfection à tous moments?  
Pourquoi est-ce si traumatisant de ne pas toujours offrir le meilleur de soi-même 24h/24h?  
Pourquoi la perfection de nos comportements est si souvent sollicitée par notre entourage et surtout par soi-même?

Pour ma part, je me suis longtemps qualifiée de maladroite, de gaffeuse, de mains pleines de pouces… et puis avec le temps j’ai compris qu’au fond, je suis seulement une fille qui fait beaucoup de choses en même temps et qui fait les choses rapidement dans le but d’être efficace! 

Et puis des petites badluck, c’est pas si dommageable pour ma réputation J  

Ce qui me tracasse surtout c’est quand rater son coup se répercute ailleurs :

Constater que mon projet d’affaires ne donne pas les résultats escomptés...
Regretter d’être allée trop loin dans une discussion avec une amie...
Avoir eu un comportement qui a pu être nuisible pour mon entourage...
Être impatiente avec mon enfant ou mon chum ...
Vivre une bonne chicane avec ma mère ou ma sœur...

Dans ces situations on peut dire qu’on joue dans les grosses ligues du : Rater son coup!!!

Mais est-ce irréparable??? 
Est-ce mortel???

En fait, je me dis que le plus tragique ce n’est pas de faire des erreurs, car comme disait mon père : L’expérience, c’est l’accumulation d’erreurs!  Le plus dramatique c’est de ne pas admettre nos erreurs et surtout ne pas demander pardon. 

C’est fou comme un petit : Excuse-moi!   Je suis désolée!  Je regrette vraiment!,   sont des paroles qui font un bien fou à dire, mais aussi à recevoir!

Alors je clame haut et fort le droit de rater mon coup de temps en temps, mais surtout d’apprécier fièrement toutes les fois où je réussis mon coup!!!

lundi 20 août 2012

Ouf, les lundis soirs...

Je n'aime pas vraiment les lundis soirs... en fait les lundis de chaque 2 semaines!!!

Ces lundis où mon fils retourne avec son père sont un vrai calvaire pour moi, même si ça fait déjà 7 ans qu'ils se répètent...

Je suis une de ses mères qui vit la garde partagée et encore aujourd'hui je déteste le soir où mon fils regagne la maison paternelle.

Lorsqu'on met un enfant au monde ce n'est pas pour l'avoir avec soi à mi-temps...  croyez-moi c'était loin de mes aspirations de future maman!

Mon ex et moi furent un couple qui souhaitait ardemment former une famille nucléaire normale et avoir une fin comme dans les contes de fées: ils vécurent heureux et eurent beaucoup enfants... Pour nous ce fut plus difficile, oui nous furent heureux, mais la course aux bébés ne fut pas des plus fructueuses... La venue de bébé (ado adorable) fut une vraie bénédiction... par contre les 7 années qui suivirent furent difficiles pour notre couple! Après 3 fausses couches et des années à ne vivre pratiquement qu'en fonction de mon cycle menstruel, il nous fut difficile de se résigner à n'avoir qu'UN enfant... Je ne dis pas que c'est la raison qui a fait que notre couple a pris fin, car tout comme on ne devient pas amoureux pour une seule raison, on ne cesse pas d'être amoureux pour une seule raison!!!  Après 9 années de mariage et un enfant de 7 ans, la séparation fut sûrement la chose la plus difficile que j'ai eu à assumer dans ma vie!!! Nous ne séparions pas seulement un couple, nous séparions une famille... et à tous les 2 lundis, je dois assumer amèrement cette décision de séparation familiale. Je ne regrette en rien ma décision, par contre laisser son enfant évoluer loin de soi pendant la moitié de sa vie, c'est une dure réalité pour une mère!!!
Mais malgré tout on s'en sort bien tous les trois (ex, ado adorable et moi)... On réussit à garder le cap sur l'éducation, l'encadrement et l'amour que l'on donne à notre enfant! Mon fils a même dit à sa grand-mère il n'y a pas longtemps, qu'il ne se souvenait même plus comment c'était la vie lorsque nous vivions tous les 3!
Et puis, il y a des plus...
Maintenant mon fils peut apprendre ce qu'est la fraterie, puisqu'il a une soeur et une frère (je déteste dire demi, car ils ont tous leurs morceaux). Il apprend à vivre dans des conditions différentes d'une semaine à l'autre, ce qui fait qu'il est devenu une personne qui s'adapte bien à la nouveauté. Il a appris à voyager TRÈS souvent (2 budgets voyages, donnent plus d'opportunités). Il a appris à vivre avec 2 réveillons de Noël et 2 fêtes d'anniversaires...  ne vous en faites pas, on n'en fait pas un enfant pourri gâté!!!  On en a peut-être JUSTE UN, mais nous sommes capables de l'éduquer comme du monde! 
Et de mon côté j'ai aussi appris beaucoup...  J'ai rapidement appris à pratiquer le lâcher prise (pour une control freak, c'est quelque chose!). J'ai appris à faire confiance à mon fils, à son amour à mon égard et à son intelligence. J'ai appris à accepter que mon ex est un excellent père et qu'il fait sa job aussi bien que la mienne. J'ai appris à accepter que mon fils avait une autre vie en dehors de celle où il est sous les jupes de sa mère. J'ai appris à avoir le droit d'être heureuse même lorsque mon fils n'est pas avec moi. 
Je suis fière que moi, ex et ado adorable, ayons réussi à se doter d'une vie parfaite à travers une situation imparfaite!!!
 
Mon fils à 5 ans, lors de notre premier et dernier voyage dans le sud... en famille nucléaire!

En avant les débats !!!

Tout le monde en parle ce matin, que ce soit sur facebook, à la télé ou à la radio… 

On se croirait presqu’au lendemain de la 1ère d’Occupation Double 

Imaginez si le 1er débat avait été présenté sur TVA J  

Mais n’ayez crainte, l’empire Québécor a récupéré le concept du débat en le rendant encore plus télévisuellement provocateur : 3 soirées de face-à-face entre les 3 principaux candidats.

Hier soir, nos aspirants chefs (j’aurais préféré voir Louis-François Marcotte, Ricardo et Stéfano Faita à l’œuvre !) ont sorti leurs répliques déjà préprogrammées dans leur cerveau de politicien, afin de prouver qui sera le ou la meilleur(e) pour gouverner notre beau Québec !!!   

Aujourd’hui êtes-vous prêts à donner ce mandat à quelqu’un en particulier ???

Est-ce qu’on nous offre les meilleurs candidats qui soient ?  Ou avez-nous là, une belle brochette de moins pire ? 

Je ne vous parlerai pas de ma couleur politique, car même étant très politisée, je me rends compte que je ne suis plus colorée par un parti !   J’ai longtemps clamée haut et fort mes convictions politiques, mais avec le temps et mes occupations professionnelles on m’a vite fait comprendre que : politique et business ça ne se mélange pas… à moins de voter pour celui ou celle qui est élu(e) J  Comme j’ai encore un peu, pas mal d’intégrité personnelle, je me suis dit que je resterais discrète (même si c’est TRÈS difficile) sur mes allégeances, plutôt que de me mettre à téter les gens au pouvoir !  

Revenons-en aux élections en cours…  étant extrêment déçue des performances des gens en place (au pouvoir ou à l’opposition), je dois admettre que les 4 débatteurs d’hier étaient super bons !  Chacun a marqué des points, car chacun avait sorti sa belle cassette de paroles qui me donnent parfois l’impression qu’on me prend pour une conne !!!   Entre eux, nos As du lypsinc, ont été intraitables…  on a eu droit à des claques derrière la tête, des plaintes exagérés contre l’adversaire, des sorties de vieux dossiers poussiéreux, des esquives à la Lucian Bute, mais je n’ai pas l’impression que l’un d’eux pourra être qualifié de perdant ou de gagnant… peut-être que je me trompe, car je n’ai pas regardé le débat au complet, puisque Charest, David, Legault et Marois pourrait, à mon avis, faire une excellente marque de somnifères J

Pour ma part je ne vous direz pas pour qui je voterai, car je suis dans la catégorie : indécis ou silencieux pour éviter de payer pour… mais j’irai voter.  J’aimerais pouvoir voter pour LE ou LA candidat(e) parfait(e), mais pour cela il faudrait qu’il existe !  Ce(tte) canditat(e), serait un mélange des 4 aspirants chefs présents au débat d’hier : la main de fer de Charest, le cœur de David, la tête de Legault et les trippes de Marois ! 

samedi 18 août 2012

Ah... les hommes!


En lisant mon dernier post, mon mec m’a gentiment fait un avertissement : si tu parles de moi dans ton blogue, j’aimerais avoir droit de regard avant publication… euhhh svp !  
Woooo, on est nerveux M. mec… 
Et pourtant ce serait tellement facile et surtout tellement défoulant pour moi de parler de ses travers ou de ses défauts...  attendez que j'y réfléchisse...  Non ne vous réjouissez pas trop vite, je ne parlerai pas contre mon mec, car le but n’est pas de parler contre les autres…  mais de parler de moi à travers les autres ! 
Donc, l’avertissement de mon mec m’ayant bien fait rire,  je me suis mise à réfléchir sur les agissements de ces petites bêtes munis d’une seule chose de plus que nous : le foutu Y...  et à vous partager quelques unes de mes réflexions sur les hommes !!! 
Faut d’abord savoir que j’ai toujours eu plus de facilité dans mes relations avec les hommes qu’avec les femmes…  malgré que j’ai de très bonnes chums de filles avec qui je partage une super relation et aussi malgré que je viens d’une famille très matriarcale avec une grand-mère, une mère, des sœurs et des tantes ayant des personnalités très fortes.   La vie m’a toujours entourée naturellement de femmes, mais moi j’ai toujours désirée avoir plus d’hommes dans ma vie !!!  
Lorsque je suis devenue enceinte je ne souhaitais qu’une chose : UN GARÇON !  Ok, quand on veut être politically correct, on dit qu’on veut un bébé en santé, mais moi je voulais UN GARS en santé (je suis rarement politically correct)!   Du plus loin que je me souvienne, j’ai souhaité plus que tout avoir une famille de 4 garçons, tout comme ma voisine d’en face de l’époque qui élevait ses 4 petits Allard J  Il me semblait tellement plus facile de vivre dans une maison remplie de gars qu’une maison remplie de filles !!!  Et je pense toujours la même chose !
Lors d’une soirée où il y a autant d’hommes que de femmes et surtout lorsque le vin n’est pas une rareté, je termine souvent cette soirée en présence des gars à dire des niaiseries ou, s’il n’y a pas de gars, je dis des niaiseries comme un gars !    J’aime la manière des hommes à faire les choses sans chichi, à se mettre en mode solution devant un problème, à ne pas s’enfarger avec les fleurs du tapis et surtout à ne pas continuellement se sentir persécutés devant autrui !   Physiquement, je les préfère baraqués, car ainsi je parais plus mince, mais sinon ils peuvent avoir leur pedigree de bâtard ou de pure race je n’ai pas de préférences précises…
En fait les hommes, je les aime tous !!!  Je trouve toujours un p’tit quelque chose de spécial à chacun des spécimens mâles que je rencontre : ses beaux yeux, son intelligence, sa belle paire de fesses (arrêtons de faire l’hypocrite), sa délicatesse à mon égard, son sens de la répartie, son sens de l’humour, la passion dans ses propos, son beau nez, ses beaux cheveux ou son beau coco…  peu importe je trouve toujours quelque chose de bien chez un homme ! 

Attendez, je ne suis pas dupe face à n’importe quel spécimen mâle…  j’exclue expressément ceux qui sont pourvus d’une personnalité de nénuphar, du même sens de l’humour qu’une roche, de la gentillesse d’Hitler ou encore l’homme qu’on regarde en se demandant si son cou lui a vomi une tête !!!    Sinon, j’adore la présence masculine et je trouve qu’un compliment offert par un homme est une satisfaction de haut niveau, malgré qu’il soit aussi agréable de se faire complimenter par une femme !!! 
En dépit de ce que je ressens pour les hommes, je ne les comprends pas toujours et surtout je ne devine pas toujours leurs codes comportementaux reliés à leur foutu Y…  Mais en ai-je vraiment envie ou besoin ???   Ce que j’aurais surtout envie ou besoin parfois, c’est de saisir comment le foutu Y de mon mec est programmé à faire les choses… et surtout POURQUOI !       

jeudi 16 août 2012

Debout... c'est l'heure!


Ce matin 5h00 mon réveil-matin sonne…  Les jours de semaine, c’est l’heure où je me lève pour aller faire de l’exercice!!!  Vélo, jogging, marche rapide…  Le cocktail idéal pour continuer à profiter des plaisirs de la vie, sinon je sais que si je ne fais pas d’exercice et bien pouf : d’ici 6 mois je pèse 300 livres!!!  Je vous entend me dire:  tu pourrais aussi faire attention à ce que tu ingurgites?   Je sais... et d’ailleurs je suis très bonne pour faire des régimes et me priver, mais en bonne épicurienne excessive, je récidive facilement J
Alors revenons à mon 5h00 du matin…  depuis le début de l’été je suis (presque) toujours enthousiaste à me lever les yeux tous crouttés, la maisonnée calme et sans bruits pour voir le jour se lever tranquillement!  Mais ce matin, rien à faire… pourtant il faisait super beau et je savais que d’ici mon départ à 5h30 le soleil serait présent et que je reviendrais le sourire aux lèvres et le bonheur dans le cœur, d’avoir fais ma ride de vélo…  Donc je me suis écoutée sans culpabilité (pour une rare fois), j’ai remis mon tas de linge de vélo sur la commode et j’ai redéposé mon corps au chaud sous mes couvertures!!!  À mon réveil 2 hrs plus tard (oups, madame culpabilité m’avait sauté dessus), je me suis promis que ce soir j’irais bouger!  Alors lorsqu’ado adorable s’est levé les yeux tous crouttés je lui ai annoncé (moi je ne demande pas, j’annonceJ) que nous irions jogguer ensemble : euhhhhh j’ai mal aux tendons!!!   Pas 8 km!!!  Va faire trop chaud ce soir pour courir!!!   Toutes les raisons ont été nommées…  Mais pourquoi moi et mon fils ne sommes-nous pas des sportifs génétiquement programmés!!!  T’sé comme ceux qui, à 10 ans n’ont pas peur de s’entraîner 2 heures par jour pour réaliser leur rêve olympique?  T’sé comme ceux qui vont à à l’école au progamme de sports-études?   T’sé comme ceux qui s’entraînent, été comme hiver, dans le but de faire un triathlon, un défi de 1000 km en vélo ou un Ironman? 
J’ai toujours fais du sport : patinage artistique (à 8 ans) pour faire comme mon amie.  Du soccer (à 12 ans) pour être avec mes amies.  Du voleyball (au secondaire) pour faire les sorties avec mes amies lorsque nous allions en tournoi.  De la natation (8 à 16 ans) ah… ça j’aimais ça!  Ça doit être la raison pour laquelle je me suis rendue aux jeux du Québec, en natation   Et puis j’ai commencé à m’entraîner en salle à l’âge adulte, en me bottant le derrière à 2 pieds à chaque fois (essayer ça, faut être souple en titi).  J’ai fais de la danse aérobique, de l’aquamaman (ou aquabaleine comme disait si gentiment mon ex), du taïboxe, du step, de l’aérobie aquatique et finalement j’ai découvert le spinning... ça aussi j’ai aimé ça!  Ce qui a fait penser à mon boss de m’offir un vélo de route, pour mon bonus de fin d’année.  Et là, je suis tombée en amour avec ce sport!  YÉ, je suis (presqu’) une sportive!!!  En fait, je suis un peu hypocrite, car ma motivation première est de bouger pour maigrir!  Malgré tout, avec les années, j'ai compris et expérimenter les bienfaits de l’exercice et je m’aperçois que j’apprécie vraiment le fait de stimuler mes endorphines pour ainsi me permettre d'être une femmes plus équilibrée (si c’est possible J).  Aujourd’hui, je reconnais qu’il n’y a rien de mieux que faire de l’exercice pour se débarrasser plus facilement de nos bibittes mentales et aussi des calories prisent durant un long week-end épicurien!   Mais je vous jure qu’à chaque fois que je dois entreprendre une séance d'exercice, je dois repenser à l’état d’esprit dans laquelle je me retrouve PENDANT et APRÈS une ride de vélo, un p’tit jogging ou une marche rapide, pour me motiver…
Oups, appel d’ado adorable, il a fini sa journée de travail et même si ce midi il était full crinqué pour venir jogger avec sa môman, je l’entend au bout du fil : euhhh j’ai mal aux tendons!!!  J’suis trop fatigué, pour un 8 km!!!   Il fait super chaud!   Comment lui en vouloir, il n’a pas encore ma sagesse et surtout il n’a pas encore saisi la technique du bottage de derrière à 2 pieds J  Mais devinez quoi???  Moi je la connais la technique et on va y aller faire notre jogging! 

mercredi 15 août 2012

Speaking in english?

Ce matin à mon arrivée au bureau, j'ouvre la radio et syntonise CBC...   Hey oui, la radio en anglais!   C'est ainsi depuis le mois d'avril, car je désespère de parler anglais le plus rapidement possible, sans être dans l'obligation d'aller faire une immersion à l'extérieur du pays!

Je n'ai aucune, mais aucune et j'ajouterais aucune...  facilité vers l'anglais!   Mon oreille à mois elle vient du Lac (St-Jean), donc rien d'anglophone...  elle est remplie de lâ lâ, de toé pis moé, de tu fas bein simpp,  donc rien qui sonnerait: Sorry Dear, you take a cup of tea???   Ajouté à mon handicap (vous croyez que ça pourrait me donner mon affichette pour les stationnements d'handicapés?) il y a aussi mon orgueil exemplaire et ma tête de cochon, donc j'ai peu de chance d'être bilingue à court terme!!!  Mais je n'abdiquerai pas (j'ai une tête de cochon) et je vais finir par parler anglais...  mais avant laissez-moi vous raconter 2 histoires marrantes (pour les autres) de mon bilinguisme primal!

Faut d'abord savoir qu'en bonne orgueilleuse, je déteste quand je finis par sortir 3 mots en ligne in english et que les gens qui m'entourent se foutent de ma gueule pendant 1 heure car 2 de ces 3 mois ressemblaient plus à de l'Ukrainien que de l'anglais...   Et pourtant on dit : Quand on ne vaut pas une risée on ne vaut pas grand chose.   Bien je peux vous dire que je crois bien valoir beaucoup, mais en monnaie anglaise la conversion est à la baisse $$$.  

Allons-y de 2 anecdotes de voyage.  La première se passe à Disney avec mon fils et mon mec (tous les 2 bilingues). Nous sommes dans un resto et comme à mon habitude je prends le lead de la situation...  lorsque le serveur revient nous voir pour savoir si tout est ok je lui dit: heuuuuu... I take 7up for me and... ketchup for this (en pointant mon fils)!  Au départ du serveur, fils et mec en on eu pour plusieurs minutes à être crampés...  et ils ont même inventé une toune en mon honneur sur l'air de Cant touch this (MC Hammer), elle s'appelle: Ketchup This...  OK, c'est drôle.    Après 4 ans, je commence à la rire plus facilement!!!

La deuxième fois fut lorsqu'en voyage pour Las Végas avec 5 amis, nous sommes pris à l'aéroport de NewYork avec 17 autres Québécois...  en tout je crois que nous étions 4 ou 5 qui ne parlaient pas anglais (sur 23 personnes).  Après plusieurs discussions avec les préposés sur place à l'aéroport, je pogne les nerfs et munie de mon cellulaire j'appelle directement le # sans frais de la cie aérienne qui nous a laissé en plan...  Hey oui, moi la fille unilingue francophone, lâ lâ...  en plus j'étais TRÈS énervée!   La fille au téléphone a dû croire qu'elle se retrouvait dans la 4e dimension, surtout lorsque je lui disais: Miss miss do you listen to me???  pour valider sa présence à l'autre bout du fil.  C'était inimaginable de m'entendre baragouiner que je voulais absolument être à Las Végas le soir même.  Encore là, cette aventure bilinguienne est vite devenue une hilarante histoire pour ceux qui m'entouraient ce soir-là... pour ma part ce qui m'a davantage choqué, c'est de ne pas me faire comprendre!  Mais j'ai laissé mes amis se foutrent de ma gueule, que voulez-vous faut évoluer! 

Au cours de la dernière année, je me suis inscrite à des cours d'Anglais pendant 12 semaines, j'ai passé une soirée à discuter avec une amie bilingue qui m'a expliqué ce que je devais travailler sur ma personnalité pour apprendre plus facilement l'anglais (hey oui: mon orgueil et ma tête de cochon)  et j'écoute CBC radio à tous les matins au bureau!!!  Souhaitez-moi good luck.