dimanche 2 août 2020

Je dénonce, tu dénonces... nous dénonçons!

Depuis l'épisode "Nolin-Morin", j'ai recommencé ce texte 106 fois, parce que j'essayais de trouver les bons mots, les mots qui feront de ce message, un message neutre sans être bééége...  et en même temps que je l'écris, j'essaie de mieux réenligner mon intellect et mon affect, pis c't'é deux-là y s'battent souvent ensemble.  Fais que, je les ai laissé gambader de désaccord un bout, pour mieux voir toutes les perspectives de cette situation, où encore une fois: rien n'est tout noir ou tout blanc, pis aussi pour m'apercevoir que dans l'milieu y'a pas juste des nuances de gris, mais tout plein d'arc-en-ciel...

Je me permets d'écrire sur ça, parce que j'ai été à mon tour agresseuse et agressée...  Et que dans chacun des cas, je demeurais la même personne, avec les mêmes qualités et les mêmes défauts... mais ce n'est que mon état d'âme qui déterminait le rôle que je prenais, dépendant de la situation qui m'était donnée de vivre ou la place que j'avais pour m'exprimer.

Je me permets d'écrire sur ça, parce que je pourrais dénoncer des gens qui m'ont fait du mal physiquement ou psychologiquement.  Je pourrais dénoncer une grave agression mentale où mon coeur et mon âme ont été agressés avec une violence surnoise et perverse.

Je me permets d'écrire sur ça, parce que je pourrais dénoncer des hommes dont les comportements sexuels furent à la limite du consensuel.

Et... surtout, je me permets d'écrire sur ça. parce que je pourrais aussi être dénoncée à mon tour, car j'ai parfois placé des gens dans des situations agressantes par mes comportements abusifs et mes paroles à la limite du consensuel!

Dans chacune des situations, peu importe le rôle dans lequel j'étais, je demeurais la même Cathy, la même fille possédant un désir profond d'être aimée et estimée par la personne devant moi. Et dépendant du dégré de peur de perdre cet amour ou cet estime, je me suis retrouvée à porter un rôle que je n'avais pas prémédité. La peur est la responsable de nos comportements qui nous font dériver de notre essence profonde et de nos aspirations avec lesquelles nous sommes si bien alignées quand nous sommes confiants et zens.  La peur vient rapidement tout chambouler lorsque nous nous retrouvons dans une situation qui nous semble hors de contrôle. Pis ça, ça arrive pas juste aux humains "control freak" d'être en situation hors de contrôle, ça arrive à tous les humains, parce qu'on est bâti d'même: on a toussss besoin d'être aimé...  Peu importe la face que t'as, peu importe l'argent que t'as, peu importe la position hiérarchique que t'as, peu importe le nombre d'enfants que t'as, peu importe l'état civil que t'as, peu importe... être aimé c'est vital pour tous les humains. La seule différence c'est que certaines personnes sentent ce besoin plus facilement menacé, que d'autres.

Mariepier, Julien, Kevin... ou toutes les autres personnalités publiques qui se trouvent au coeur du mouvement de dénonciations dues à leurs comportements réprobateurs, chacune de ces personnes demeurent le bon humain qu'il a toujours été. Mariepier est une bonne animatrice, une créatrice à succès qui possède sûrement plus que sa beauté pour la qualifier. Julien est un excellent humoriste, un showman hors pair, dont l'intelligence demeurera indéniable pour le qualifier en tant qu'humain. Kevin est un auteur-compositeur-interprète exceptionnel, un musicien de grand talent, qui demeurera toujours un être d'une extrême sensibilité créative.  Et ce... malgré leurs comportements abusifs qui font qu'actuellement l'opinion publique ne semblent les qualifier que par ces comportements en oubliant leur essence profonde!  

Bon, pognez pas les nerfs, je ne les défends pas!  Je ne prends pas position pour ou contre!  Je ne leur donne pas ces qualités pour les blanchir des blâmes dont on les accuse!  Et je ne remets pas en doute la sincérité des personnes qui les dénoncent!  Je souhaite seulement établir le fait qu'un humain ne se qualifie pas par ce qu'il fait, mais par ce qu'il est et ce que j'essaie de faire c'est de réfléchir à la situation en voyant tout ce qu'il y a entre le noir et le blanc...  parce que si moi ou mon fils ou ma soeur ou mon amie on se faisait dénoncer pour des comportements abusifs réels, j'aimerais pas ça qu'on deviennent des êtres qui ne peuvent plus être aimés!

En ce moment, ce mouvement de dénonciations a deux effets: soit il nous fait réfléchir sur nos propres comportements ou soit il nous fait dévier d'une introspection profonde, en choisissant de s'attarder aux comportements inexcusables et inexplicables qui se retrouvent au centre de la détresse de ceux qui dénonocent.  Se porter l'ardent défenseur des gens qui dénoncent, prendre position virtuellement en émettant des opinions alléatoires qui jugent sans trop savoir... et bein ça, ça l'effet pervers de nous empêcher de prendre du recul et de voir ce que soi-même on peut changer en nous, pour évoluer différemment et empêcher d'être un agresseur ou un agressé à perpétuité.  Parce que non on ne peut pas empêcher un agresseur de nous agresser, mais on peut empêcher que ça se perpétue et que le cycle s'arrête un jour.  Mais parfois, en toute connaissance de cause et malgré toute notre intelligence et notre croissance personnelle on peut continuer de dire oui au fait d'être un agressé. 

Bon, ne pognez pas les nerfs! Je ne dis pas qu'une victime le mérite ou le souhaite ou que son comportement laissait place à l'abus... je me réfère à moi, à mon expérience et à mon attitude à avoir laissé perpétuer les situations agressantes...  Je sais pour l'avoir vécu, qu'au détriment de vouloir être aimée, appréciée, reconnue, j'ai subi des comportements, parce que je ne trouvais pas la force de mettre mes limites, par peur de ne plus être aimée.

Je ne veux pas dénoncer ceux qui dénoncent, je ne veux pas amoindrir les comportements abusifs des agresseurs...  Je veux simplement dire que pour se sortir d'une relation agressante, qu'elle soit situationnelle ou de longue durée, il faut d'abord et avant tout s'observer soi-même et prendre la décision d'y répondre avec tout l'amour propre qu'on se porte. Qu'on soit agresseur ou agressé, que la méchanceté soit projetée ou reçue, il faut l'arrêter dès qu'elle arrive et la dénoncer chacun à notre façon en imposant nos limites. Et ne vous en faites pas, je ne dénoncerai pas un agresseur, je ne nommerai pas de nom ici, puisque ça aurait trop de répercussions sur l'entourage qui n'a pas vécu ces comportements et qui a le droit de continuer à aimer cette personne.

... mais je m'efforcerai plutôt à ne plus être moi-même une agresseuse par mes paroles ou même par des comportements inadéquats.  Je m'efforcerai plutôt de ne pas demeurer dans le rôle de l'agressée en dénonçant immédiatement une parole ou un comportement que je trouve inadéquat et portés contre moi. En fait, ce que j'fais (bein t'sé j'essaye) c'est de mettre le follow spot sur moi pour voir ce que je peux changer à la situation, plutôt que de tourner le follow spot sur tout ce qui m'entoure en souhaitant que tout ça change!

Actuellement, la situation désarmante dans laquelle nous sommes face aux dénonciations qui poppent de partout, n'est que le reflet de la période déstabilisante que vit chaque humain face à la vulnérabilité dans laquelle s'est retrouvée la planète depuis le mois de mars. Et c'est parfait ainsi, l'humain a besoin de vérité.

Je compatis de tout coeur avec toutes ces victimes qui se libèrent de toute la violence qui leur a été infligé.   Je compatis de tout coeur avec tous ces agresseurs et leur entourage qui doivent assumer les effets de ces dénonciations.  ... Et j'pense que de laisser ma licorne se promener sur son arc-en-ciel ne me rend pas nunuche ou complèment déconnectée de la réalité. J'pense plutôt que si je la parke sur le noir ou sur le blanc en rendant grâce à ma charmante lucidité, ça ne fera qu'augmenter mon niveau de cynisme, de négativisme et ça m'éloignera de la douceur dont j'ai besoin pour être une bonne personne.

J'fais ça d'même en toute connaissance de cause, parce que ça va m'aider à être suffisamment meilleure pour prendre soin des gens qui m'entourent avec la bienveillance qu'ils ont besoin, au lieu de me mêler de la vie des autres en pensant que moi j'suis tellement meilleure qu'eux! 

La planète a été foutue dans un état de vulnérabilité extrême, en amenant tous ses beaux humains à se retrouver aussi dans un état de vulnérabilité extrême et présentement nous avons deux choix: avoir peur de changer ou changer pour devenir une meilleure personne! 



dimanche 28 juin 2020

L'amitié homme-femme: arnaque à sens unique???

J'ai toujours été fascinée par les composantes de la relation d'amitié entre un homme et une femme...

Au départ, on suppose automatiquement qu'il y aura une des deux personnes dans cette relation qui voudra la voir aboutir en relation amoureuse, comme si ce type de relation était en fait: une arnaque à sens unique! 

Et pourtant y'a tellement de relations de couple qui ont été construites avec cet automatisme pour se solder par un énorme faux pas! Par contre, si on dépasse cet automatisme on se donne le droit de vivre quelque chose de beau qui nous amènera plus loin dans la compréhension de la vie pour devenir une meilleure personne.  

Quand je pense à l'amitié homme-femme, je ne pense pas à l'amitié qu'on partage avec un ami gay ou avec un Ex. Je pense à la réelle amitié entre deux êtres qui devraient habituellement être en mode "couple" lorsqu'ils partagent une relation complice et affective avec un humain de l'autre sexe qui, à l'habitude, se trouve à être le sexe de leur objet de désir. Une relation où le sexxxe ne soit pas venu interférer dans leur affection et leur complicité.

Ce type de relation crée souvent des malaises pour ceux qui en sont témoins, puisque selon les standards, l'affection et la complicité entre un homme et une femme, ne peuvent être vécues dans la vérité que si elles sont consommées dans une relation de couple… 

Ces temps-ci, mon entourage semble très préoccupé par ces relations que j'entretiens en toute authenticité avec des hommes extraordinaires qui me font beaucoup de bien! À mon habitude, je défends, je nomme, j'explique... mais on me revient toujours avec la phrase: "Bein c'est peut-être clair pour toi, mais eux, ils ne sont assurément pas là, juste pour ton amitié?"  Quand je parle de ces hommes et qu'on se précipite pour me dire que pour l'autre il est certain que ce n'est pas un lien amical et exempt de désir sexuel, qui le garde à mes côtés...  bein, ça m'insulte (ouais j'suis d'même moé: légèrement susceptible), puisque je me dis que si le mec que j'ai devant moi à qui je confie mes vulnérabilités, n'est là que pour mon état de femme célibataire et potentiellement "casable" dans une relation de couple et bien je me fais avoir par le manque de sincérité!

Ce beau mélange de mots, de concepts et d'opinions d'autrui m’ont souvent fait douter (parce que j'suis d'même moé: j'ai l'doute facile)! Mais un beau matin, on m'a posé directement la question: "Cathy, toi l'amitié entre un gars et une fille, tu crois-tu à ça pour vrai?" ...  fait que là, j'ai pas eu l'choix de trouver les mots décrivant le plus justement possible mes sentiments et ma pensée!

J'ai levé les yeux au plafond pour prendre le temps de répondre le plus sincèrement du monde!

... Bein kin, c'est clair que j'y crois... je le vis avec des mecs géniaux pour qui j'ai une réelle affection amicale depuis quelques années et pour qui je n'ai aucun sentiment "amoureux".  Si je veux être parfaitement honnête, dans les deux cas au début, ça m'a questionné... puisque ressentir autant d'affection et de complicité pour un mec, ça fucké mes "patterns" relationnels et que ça m'a donné peut-être envie de choisir la case: "couple" pour y ranger cette relation...  mais y'avait toujours ce p'tit noeud qui restait noué et qui me disait de continuer à avancer en mode de profonde tendresse amicale. 

Je ne suis pas complètement en manque de lucidité, au point de penser que rien ne pourrait changer ou que mon prochain amoureux ne sera pas un mec avec qui j'aurai d'abord été en mode amical (en fait, c'est ce que je veux, parce que moi l'magasinage des potentielles rencontres amoureuses, avant même de connaître l'autre: ça m'épuise). 

Je ne veux pas croire que je suis présentement en relation amicale avec des mecs qui sont, comme ils sont envers moi, parce que leur objectif est différent de ce que je crois et ressens.  Je ne veux pas croire que la gentillesse et la bienveillance des mecs que je considère comme des amis sincères, ne soient en fait que des "tactiques" pour que je devienne leur amoureuse!  Tout comme semble croire autrui...

J'ose croire (sans licorne sur son arc-en-ciel) que tout comme ma relation avec Ma Best des 32 dernières années, mes relations avec ces mecs géniaux sont construites de gentillesse et de bienveillance au même titre que nous le faisons l'une pour l'autre, moi et Ma Best! Donc si je choisis son vin préféré avant d'aller souper avec elle, si je lui offre une p'tite sortie au spa ou dans une auberge, si je lui donne mon temps et mon écoute, ce n'est pas parce que je suis amoureuse d'elle. Alors pourquoi ne pourrait-il pas en être de même dans mes relations avec ces mecs que je considère comme des amis précieux. Et ce, malgré le fait que nous ayons le sexe correspondant au désir de notre orientation sexuelle.

Je crois que ce qui fait peut-être capoter tout l'monde, c'est le concept de séduction.... Ce concept qui se matérialise souvent avec beaucoup d’inconfort quand une relation amicale existe entre un homme et une femme! Moi je ramène ce concept à la base et je pense que dès le moment où on entre en relation avec quelqu'un, peu importe le type de relation (amicale, professionnelle, amoureuse, familiale), nous usons toujours de séduction pour "plaire" à l'autre... J'parle pas d'une séduction opportuniste, mais une séduction qui nous permettra d'établir le contact avec l'autre. 

La séduction ça existe dans tous les types de relation, puisque dès le moment où on est "séduit" par un autre humain, on veut lui montrer le meilleur de soi, pis c'est parfait ainsi, en autant que ce "meilleur de soi" demeure authentique!  Quand on apprécie quelqu'un on veut lui faire plaisir et le faire sentir heureux en notre présence... en autant que ce soit fait dans l'authenticité, sans perdre de vue notre essence profonde. 

Donc, dépendamment du type de relation, ce sera par la suite le rôle du temps, de déterminer ce que cette relation devra Être!

Dans le sens contraire, lorsque la relation homme-femme devient trop vite une pré-entente de potentialité de couple, ça brusque le naturel des choses et l'authenticité de chacune des personnes en relation. C'est à ce niveau que la séduction ou le désir de plaire à l'autre trahissent parfois notre authenticité.  Une "date", un "match" Tinder/Badoo, un « fittt » physique qui nous pousse vers l'autre, ça risque parfois d'être difficile à assumer si on se met la pression d'en arriver automatiquement dans une relation de couple!  

Rencontrer des nouvelles personnes, ressentir un wow (à intensité variable), vouloir aller au delà de la 1ère rencontre, ça arrive tous les jours et dans tous les types de relation... Mais lorsqu'on est célibataire, si cette rencontre se fait avec quelqu'un du même sexe que notre objet de désir, on peut avoir tendance à précipiter les choses. Par contre, la relation c'est beaucoup plus complexe et c'est la réduire à "pas grand chose" de vouloir la catégoriser rapidement sans laisser le temps au temps de pouvoir la faire naître telle qu'elle doit Être!

En fait, faut savoir que la catégorisation des types de relation n'est qu'un mécanisme humain pour sécuriser les inconforts et les insécurités... quand quelqu'un ne m'a jamais vu avec mes amis précieux, il peut douter que je parle d'eux avec tendresse et réelle affection, sans avoir de sentiment amoureux à leur égard.  

Pour moi, ça n'a pas d'importance l'opinion d'autrui envers mes relations avec ces mecs, puisque maintenant je comprends ce que moi je ressens, ce que moi j'ai envie de vivre ou entretenir comme relation et je continue des les aimer profondément sans me poser 106 mille questions sur notre avenir commun... Ces deux relations m'apprennent tellement à prendre la vie avec douceur dans le moment présent et à accepter ce qui est LÀ!  Tsé le beau concept qu'on nous répète partout et à longueur de journée: moment présent, moment parfait...  et bien c'est encore une fois dans le relationnel que j'apprendrai à le mettre en pratique, parce moi c'est comme ça que j'intègre les beaux principes de la vie, en les testant dans l'relationnel.

Et je fais confiance à la vie, qui m'a envoyé ces deux mecs-là, pour recadrer mes patterns relationnels avec les hommes de manière saine et équilibrée!  




dimanche 14 juin 2020

Le temps des lilas!

En revenant d'une escapade de quelques jours pour "changer d'air", j'ai ressenti un immense bonheur en stationnant ma voiture et en constatant que c'était à nouveau le temps des lilas!  J'ai baissé la fenêtre de ma voiture pour prendre une grande puff, de l'une des odeurs qui m'enivrent le plus au mond'entier... Sans prendre le temps de débarquer mes bagages, je me suis empressée d'aller cueillir un gros bouquet pour emplir mon p'tit chez moi de cette odeur exquise!

Comme à chaque fois que le temps des lilas revient, j'ai une pensée sarcastique pour le "pouisshh de toilettes" qui règne souverainement dans la plupart des salles de bains des dépanneurs de fin fond d'rang, qui vient scrapper avec une déception grandiose mes fonctions olfactives à chaque fois que j'ose en vaporiser un ptit coup, en souhaitant qu'enfin on ait réussi à "recréer" le vrai, à partir du faux... mais force est de constater qu'on ne réussit JAMAIS à me faire revivre l'émotion qui vient avec le temps des lilas!

Le temps des lilas 2020, m'aura non seulement permis de vivre avec bonheur ces derniers jours en remplissant mon nez de bonheur et stimuler ainsi un beau sentiment de douceur... le temps des lilas 2020, a aussi alimenté mes réflexions sur l'art du moment présent! Il aura permis de mettre en pratique l'essentiel de la vie: savourer le temps présent, parce que quand il est passé, on peut essayer tant qu'on veut de le recréer de quelques manières que ce soit, il ne goûte, ne sent, ne s'entend, ne se vit ou ne nous fait frisonner, jamais de la même manière!

Tout comme, s'acharner à manger les dégueulasses fraises des USA en plein mois de janvier...  elles sont blanches à l'intérieur, dures et si peu goûteuses, qu'elles ne font qu'alimenter une insatisfaction d'être si fades et si "fakes"! On veut tellement récréer la satisfaction d'une bonne fraise mûre, savoureuse et juteuse du début d'été, qu'on pousse la machine plus vite que la vie en se recréant un simili bonheur à partir de quelque chose de faux. Par contre, le moment venu en juin, lorsque les épiceries ou les kiosques itinérants sont inondés par nos magnifiques fraises du Québec, c'est là qu'il faut savourer chacune d'elle avec délectation et enthousiasme pour garder nos souvenirs de l'authenticité offerte par les VRAIES fraises: goûteuses, juteuses et rouges jusqu'au milieu!

Le temps des lilas, le temps des fraises ou le temps des vacances... ce sont des moments savoureux remplis de satisfaction qui rappellent à notre corps tout entier ce qu'il y a de vrai, de bon et de beau dans la vie...  ça s'appelle: vivre le moment présent!  Celui que la vie nous envoie parce qu'on est prêt, parce que le rythme de la nature est prêt, parque que ce qui doit être : ... EST.

Pour l'impatiente que je suis, le moment présent est souvent meublé par l'action de faire tout ce qui est possible pour que les choses arrivent plus vite, juste parce que je "crois" en avoir besoin! Cette foutu impatience, je l'apprivoise de plus en plus et je la calme en m'arrêtant pour me rappeler qu'être maître de mon destin signifie parfois que je dois accepter que la vie m'envoie ce que j'ai besoin et pas toujours ce que je veux: LÀ!  Ces derniers temps, j'en ai compris des choses, parce que la vie m'en a envoyé des ptits bouttttts plattes et très confrontants pour me faire saisir que mon impatience est parfois ma pire ennemie, puisqu'elle me fait oublier que la vie n'est pas toujours sur le même rythme que moi et que je dois m'accorder avec ce rythme que je considère parfois TROP lent. En même temps que LA vie se charge de me faire "travailler" à calmer mon impatience, il y a aussi cette sage phrase (j'aurais envie d'écrire: osti d'phrase de marde) qu'un ami me dit souvent depuis quelques mois: "Cathy, arrête de penser que t'es le centre du monde!"  

Jupiter que j'haïssais ça quand y m'disais ça les premières fois... au début j'le prenais vraiment mal, parce que j'entendais: t'es juste une égocentrique qui voudrait l'attention de tout l'monde!  Mais en fait, en la pensant avec plus de douceur que mon égo me laisse parfois en mériter, je me suis appropriée cette phrase en me disant qu'il n'y avait pas seulement MON rythme, pour que les choses puissent exister...  et qu'effectivement je dois accepter que LA vie est bien plus grande et puisssante que MA vie!  Que LA vie, elle le sait ce que j'ai besoin et ce que ça me prend pour que j'arrive à déployer le plan de vie pour lequel j'existe...  LA vie, elle le sait ce qui me fera grandir, évoluer, m'éveiller suffisament pour que je sois prête à assumer mes aspirations...  LA vie, je dois lui faire confiance... et pour ça, je dois m'ancrer dans le moment présent et rester ouverte à toutes les belles choses: petites, moyennes ou grandes, qui se pointent à chaque nouvelle minute de MA vie!  

Pffffttt c'est dur en jupiter!

J'suis pas encore assez Bouddha, pour habiter MON moment présent tout l'temps, mais je sais que quand j'le suis, je peux plus facilement sentir ce tout p'tit signal qui se tortille entre mon coeur et ma tête, pas si loin de ma gorge. Tsé la p'tite place dans not'body où les choses prennent toutttt leur sens et naissent....  et si on le sent bien, on sait que c'est à ce moment-là qu'on est juste sur le bon ch'min! Pour sentir ce p'tit signal, il faut être présent à soi, aux autres et à LA vie... Faut arrêter de culpabiliser du passé ou de s'étourdir avec le futur et juste être bien, LÀ! Pis j'le sais que quand j'feel mal, c'est juste parce que je suis dans: hier, ou dans: demain! J'le sais parce que quand j'suis juste LÀ avec ce qui EST présentement... je suis bien, je suis cool, je suis zen et je capte mieux mon p'tit signal qui m'fait: un beau OK!

Dans quelques jours, le temps des lilas 2020, sera histoire du passé...  probablement celui qui m'aura fourni le plus de satisfaction et de bonheur...  mais je me fais une promesse: je n'espèrerai plus rien du décevant "pouissshhh de toilettes" des salles de bain des dépanneurs de fin fond d'rang en souhaitant "revivre" ce temps des lilas...  et je me safisferai autrement, avec le temps des fraises! 


samedi 6 juin 2020

J'suis trop... T'es pas assez.... on est quitte!

Du plus loin que je me souvienne, l'adverbe TROP, a servi à mon entourage (profs, famille, amis, conjoints, employeurs, collègues) pour me réprimander de mes comportements qui les exaspèrent!

Tu parles TROP
Tu réfléchis TROP
Tu manges TROP
T'es TROP impulsive
T'es TROP colleuse
T'es TROP émotive
T'es TROP dure
T'es TROP directe
Tu parles TROP fort
Tu t'illusionnes TROP
T'es TROP démonstrative
T'es TROP intense...

Et à chaque fois: ça m'a "cassé",  alors j'ai culpabilisé en essayant de diminuer ce TROP pour diluer ce qui semblait tant déranger autrui...  et je me suis sentie affaiblie! Quand ça fait 2 fois, 4 fois, ou pendant des années que tu fais ça, et bien tu t'affaiblis et tu t'épuises...

Pourquoi certains humains souhaitent diluer l'essence de ceux ou celles qui s'expriment avec ferveur, qui goûtent avec délectation les bonnes choses, qui s'enflamment de joie durant un évènement heureux, qui s'emportent de bonheur au début d'une relation, qui préfèrent poser beaucoup de questions pour bien comprendre, qui aiment remettre en question ce qui s'encrasse dans un système défectueux pour prendre la chance de "peut-être" améliorer les choses?

Pourquoi certains humains souhaitent rendre "beiges" tous ceux qui sont plus colorés, différents, luminueux?

Pourquoi le TROP dérange autant?

Pour moi, il est clair que ce n'est jamais TROP...  tant que chacun respecte l'autre dans ce qu'il a d'unique, c'est à celui qui ressent le TROP de prendre du recul et de se questionner pour voir si ce TROP est négociable dans sa relation avec l'autre.  C'est à l'autre de rationnaliser son malaise par rapport à ce TROP, plutôt que d'accuser l'autre en lui demandant de changer!

Après analyse et observation... je crois que ce qui est le TROP de quelqu'un, c'est tout simplement parce que ça vient brusquer son PAS ASSEZ... Ça tourmente l'humain devant nous, qui se donne alors comme mission de nous accuser de vouloir extérioriser une émotion, une parole, un sentiment, un comportement avec beaucoup plus de nuances que lui pourrait le faire ou sent le besoin de le faire!

Cette zone de nuances située entre le tout noir ou le tout blanc, ce n'est pas la sempiternnelle zone grise qui nous a été expliqué depuis qu'on a la capacité de raisonner et de s'exprimer. En fait, entre le noir et le blanc, il y a plutôt une zone amusante et stimulante qui est aux couleurs de l'arc-enc-ciel!

Une zone où chaque humain peut se situer dans son TROP qui est assurément le PAS ASSEZ d'un autre humain... Une zone où on  trouve assez de force pour être authentique, même si on risque d'éloigner certains humains, mais surtout d'en attirer d'autres... des humains qui nous respecterons et nous aimerons tel que nous sommes et ainsi nous éviterons de s'épuiser en essayant de plaire à tout prix!  Une zone magnifique où on peut laisser ressortir ce qu'on a de meilleur puisqu'on conserve toute notre énergie à exploiter nos forces et non à s'épuiser à travailler nos faiblesses! 

Les années, l'âge et la vie, ont fait en sorte que j'esaie du plus profond de mon authenticité, de la revendiquer telle qu'elle me demande d'exister... Difficile de ne pas être tentée par un léger travertissement momentané de sa personnalité pour plaire davantage à l'autre!  Pas facile de ne pas baisser le ton ou tout simplement se fermer la gueule pour éviter de perdre le contact avec un partenaire de travail!  Dur de ne pas se sentir coupable de la fin de quoi que ce soit, devant des reproches de nos TROPs!

Pour que ça devienne plus facile ou plus naturel de se laisser exister en toute authenticité, il faut calmer notre égo quand il a ce besoin immensément démesuré d'exister davantage si l'autre approuve qui nous sommes!  Je vous le jure que se changer momentanément et de manière anodine pour plaire, ça ne fait que reculer le moment où tout ça va "péter"...  et en plus, ça épuise, et ça nous fait se sentir tellement poche quand notre "coloc de cerveau" s'en rend compte et nous entretient un discours mental sur notre péché d'orgueil ou notre crainte du rejet!

Sachez donc, qu'on n'est jamais TROP....  on a juste des gens PAS ASSEZ devant nous!  Alors il faut choisir: on change de route ou on continue d'être leur TROP en habitant notre authenticité et en continuant de briller pour les autres, mais surtout pour soi.









lundi 11 mai 2020

Le merveilleux monde des Perdues, Folles et Hystériques!


Si t'es célibataire ou que tu l'as été dans les dernières années, saches que tu as été ou que tu es tout droit sortie de ce monde! Ce monde créé de toute pièce par des mâles en manque de sincérité qui préfèrent nous catégoriser si lâchement, plutôt que de se questionner personnellement sur ce qu'ils devraient faire pour améliorer leur sort!


Belle femme de ce monde, tu n'es pas Perdue, Folle et Hystérique... tu es seulement en quête d'amour!  Tu sais cet amour que mon héroïne de série de "filles" préférée a décrit ainsi:

"L'amour le vrai... cet amour ridicule, celui qui nous dérange, celui qui nous consume, celui qui fait qu'on peut pas vivre l'un sans l'autre!"  Et moi, de rajouter... cet amour qui nous permet de continuer d'être authentique, tout en conservant notre équilibre mental.

Pour rencontrer cet amour, il faut se challenger et aller aux devants! C'est clair que ma licorne sur son arc-en-ciel voudrait bien que, LE mec arrive tout droit sorti de nulle part, en m'abordant par un beau hasard motivé par nos regards enflammés qui se seraient croisés lors d'une innofensive marche dans la rue...  Ça arrive, j'le sais, mais c'est rare en jupiter!  

Fait que, pas parce qu'on est désespérée, mais juste parce des fois ça se passe autrement et bien on se laisse tenter par les "dates" organisées par nos supers amis bien intentionnés ou encore pour être plus autonome on s'ouvre secrètement un compte sur Tinder, ou sur d'autres "spectaculaires" sites de rencontres...   

J'entends toutes ces bien machées et heureuses de leur vie de couple me répondre: "Cathy c'est quand tu ne chercheras plus que tu vas trouver" ou pire encore: "C'est quand tu t'aimeras vraiment que tu seras aimée comme tu le mérites"  et ces 2 phrases grafignent mes oreilles!  J'm'aime, j'm'aime en jupiter, souvent plus que la très grande majorité des femmes savent le faire envers elle-même! Je ne cherche pas désespéremment pour me "matcher", je veux seulement partager ma vie avec un homme qui me permettra de vivre une relation sincère, passionnée et authentique... Et pour l'instant je continue de chercher en testant mes limites que ces gentils messieurs mettent à dure épreuve!

C'est donc par compassion et solidarité féminine que j'ai pris mon courage à deux mains, en sortant de l'anonymat de mon statut de célibataire qui fêtera bientôt ses 2 ans pleinement assumés...  que je vous livre quelques conseils pour t'aider Belle Femme pas du tout Perdue, pas du tout Folle, ni pas du tout Hystérique!

Conseil #1: si le mec débute une conversation textuelle par: "Wow tu as un sourire magnifique, t'as vraiment l'air d'avoir des belles valeurs"?: FUIS.

Conseil #2: si le mec écrit qu'il n'est vraiment pas compliqué: FUIS.

Conseil #3: s'il te parle de: sa fifweel, son char décapotable, sa job pour annoncer son salaire, sa maison 3 étages, son set de patio à 12 500$, son cellier rempli de belles bouteilles de rouge qui coûtent plus cher que tes souliers... et que 32 secondes plus tard, il t'écrit qu'il aime les choses simples: FUIS.

Conseil #4: si au moment où tu lui témoignes un peu de réticence, il t'avoue qu'il te comprend et que dans le fond t'as juste peur d'avoir mal à nouveau: FUIS.

Conseil #5: si son célibat est dû à la rimbanbelle de folles qui ont passé dans sa vie: FUIS.

Conseil #6: si lors d'une conversation textuelle, il te pose des questions et que même avant d'attendre tes réponses, tu le vois déjà écrire une réponse pour parler de lui: FUIS.

Conseil #7: si lors d'une conversation textuelle, il te demande comment t'es habillée, alors qu'il est 22h un mardi soir, répond une niaiserie... parce que le prochain texto sera: "envoie-moi une photo de toi" et si c'est le cas: FAIS PAS ÇA et FUIS.

Conseil #8: si tu t'es rendue à l'étape de la "date" en personne et qu'après 15 minutes tu t'emmerdes au point où tu as l'impression que tu aurais plus de fun à te couper les ongles d'orteils devant les nouvelles: FUIS. 

Conseil #9:  si tu t'es rendue à l'étape de la "date" en personne et qu'après 15 minutes tu as l'impression d'assister à un exposé oral sur l'homme extraordinaire qu'il est: FUIS.

Conseil #10: si la 1ère date t'as pas donné envie de le revoir, mais parce que tu es à bouttttt de te faire dire que tu es TROP difficile... et qu'alors tu réfléchis à l'idée saugrenue de "lui donner une 2e chance": FUIS.

Conseil #11: si à la suite d'une soirée intéressante qui s'est soldée par autre chose qu'une partie de scrabble... il t'avoue, comme s'il n'avait pas pu le faire avant, qu'il ne veut pas d'engagement pour le moment: FUIS et svp, n'essaie pas de l'aimer plus fort qu'il s'aime.

Bref, Belle Femme, écoute ton instinct, ton feeling... c'est vraiment lui le boss de ce que tu dois faire!  C'est pas ceux qui te posent 106 milles questions pour comprendre pourquoi ta dernière "tentative" n'a pas fonctionné...  L'important c'est que tu n'es pas obligé de tout expliquer, au contraire... si tu l'sens pas, bein: FUIS!


jeudi 23 avril 2020

Dis-moi comment tu te confines, je te dirai qui tu es?

Les philosophes et bien-pensants de ce monde, souhaitent que cette période soit salutaire pour la planète, les plus cyniques constatent tristement qu'on en est plutôt rendus à stooler son voisin, s'il y a un char inconnu dans son entrée de maison!  

Moi, prise entre les 2 catégories, je suis en extase devant tous les gestes de générosité, de collaboration et de solidarité qui règnent actuellement... mais je capote bein raide de voir que la nature humaine est parfois vraiment déconcertante, quand j'apprends que certaines personnes s'amusent à cracher sur un terminal d'interac ou perdent le nord pour un rouleau de papier de toilettes!

J'vous l'dis moi, y'a pas grand chose qui va changer si on ne se donne pas la peine de plutôt creuser à l'intérieur de soi pour se changer soi-même! Car malgré l'ampleur des événements dans lesquels nous nous trouvons:

Les cons resteront des cons
Les gentils resteront des gentils
Les hypocrites resteront des hypocrites
Les généreux resteront des généreux
Les stooleux resteront des stooleux

Bref, vous comprenez le principe...

Parce que tsé, même si cette crise est internationale et qu'elle touche TOUT LE MONDE, aucun mouvement externe ne sera plus efficace pour changer le monde, qu'une réelle motivation à débuter une transformation à l'intérieur de soi.

Allons-y avec un exemple de la vie de tous les jours... parce que présentement on vit pas une situation normale: Quelqu'un qui a un cancer et qui guérit, ne changera pas complètement sa vision de la vie, juste parce qu'il a fait tous ses traitements de chimio.  Non... il changera, s'il a entreprit un cheminement profond à l'intérieur de lui... Et ça, ça le mènera vers une transformation durable.

Donc ce n'est pas parce que l'humain se confine chez lui en ce moment en croyant sauver la planète, qu'il changera quoi que ce soit s'il ne prend pas un temps d'arrêt pour se questionner sur ces comportements qui nuisent à son rayonnement et au rayonnement des gens qui l'entourent.

Changer le monde c'est pas sorcier...  pas besoin d'être Gandhi, Mère Thérèsa ou le Dalaï Lama!  La meilleure manière pour réellement changer le monde, c'est de se changer soi-même, de faire en sorte que chaque matin en se levant on profite de chaque seconde qui nous est donnée pour devenir la meilleure version de soi-même! Et pour y arriver, il suffit de développer les capacités nécessaires pour absorber les humaineries déconcertantes qui nous sont envoyées et ainsi mettre fin au cycle de la mesquinerie et de la méchanceté! Il faut apprendre à surfer sur les vagues de la bêtise humaine, en procédant à un cheminement intérieur profond et une volonté de se changer soi-même! 

Ma licorne sur son arc-en-ciel essaie de demeurer pleine d'espoir pour la nature humaine en ce moment!  Elle souhaite très fort que nous saurons tous prendre le dessus sur la bêtise humaine, en prenant le temps de s'observer pour voir ce que nous produisons nous-mêmes comme bêtise humaine et non en dénonçant continuellement, celle des autres...  

Ma licorne sur son arc-en-ciel souhaite que nous soyons responsables et solidaires de l'opportunité de changement qui s'offre à nous en ce moment.  Et que nous transformions cette période difficile, en un moment salutaire pour l'humanité!





mercredi 8 avril 2020

Réactiver mon appli "Blogger"

Il y a des choses qu'on laisse tomber sans savoir comment c'est arrivé!  Ces choses qui nous faisaient tellement de bien, mais que nous laissons aux oubliettes sans trop savoir pourquoi!  Bein j'ai fais ça, moi!  J'ai fais ça, avec ce blogue...  Et pourtant, dans les derniers 1225 jours, j'ai entendu au moins 106 fois:

"Tu devrais recommencer à écrire sur ton blogue!" 
ou... 
"Pourquoi tu n'écris plus?" 

...  j'entendais ça, sans jamais être capable de répondre quoi que ce soit, pis ça c'est pas mon genre! Mais la fois décisive fut lorsque mon ninfin m'a écrit, après que je lui ai envoyé un texte que j'avais écrit sur lui en 2015:

"Cr... t'écris bein M'man, faut que tu r'commences!"

Et c'est là, que j'ai réalisé que je n'avais plus l'choix, j'étais prête à me remettre à écrire!

Mais ça me stresse, ça me stresse énormément...  Le même stress que lorsqu'on revoit une personne qu'on n'a pas vu depuis longtemps, même si on a excessivement envie de la revoir!  T'sé le stress qui fait qu'on veut pas manquer notre coup, qu'on veut reprendre là où on avait laissé...   Alors, ça se met à tourner vite dans notre p'tit gEnie et 106 milles questions arrivent:

J'ai tu encore des choses à dire?

J'suis tu obligée de raconter tout ce qui s'est passé dans dans ma vie, pour qu'on s'retrouve et que j'apprécie ce moment?

J'ai tu vraiment envie de reprendre contact?

On es-tu encore être intéressés l'un par l'autre?

Faut savoir, qu'écrire pour communiquer, j'adore ça... et ce depuis mes premières années du primaire!  Ces dernières années pour 106 milles mauvaises raisons, j'ai cherché d'autres moyens pour me combler de la même satisfaction:

#1 Faire semblant que je n'avais plus d'états d'âme intéressants...
#2 Écrire mes états d'âme sur papier, puis cacher le papier très loin...
#3 Communiquer par texto avec mes ami(e)s en écrivant des bribes de mes états d'âme.

Mais ça n'a pas marché, fais que j'ai cherché ailleurs: lire les états d'âme des autres, écouter des séries et des films "d'états d'âme"...   Rien à faire, me raconter me manque!

Je me suis mise à me questionner sur les raisons de la satisfaction que j'éprouve à écrire publiquement. 

Est-ce pour nourrir mon égo? 
Nahhhhhh au contraire, je suis full mal à l'aise lorsque des "pas trop connus" me parlent de mon blogue. 

Est-ce pour régler mes comptes avec les "pas gentils"? 
Nahhhhhhhhh au contraire, je me suis fais une promesse en commençant à écrire en 2012: AUCUN RÈGLEMENT DE COMPTE, sur ce blogue! 

Fait que, restant sans réponse et ayant encore 106 milles mauvaises raisons de ne pas écrire:
Ma job... ou
Mon anonymat si précieux.... ou
Cacher la tempête d'émotions dans laquelle j'étais dans la dernière année 1/2...

... et bien, ça m'a laissée trop longtemps inactive lorsque j'étais devant mon clavier!

Y'a quelques mois, dans un contexte tout autre que mes questionnements à recommencer à écrire ou non, quelqu'un m'a écrit: "Y paraît qu'on enseigne le mieux ce que qu'on a le plus besoin d'apprendre!"  

Ettttttt voilààààà: mon blogue me permet de transmettre ce que j'ai besoin de comprendre, voilà pourquoi j'en retirais une si grande satisfaction. 

J'ai vite analysé ce petit concept anodin pour me rendre vite compte qu'il est plus que vrai!  Dans la vraie vie, quand j'écris mes péripéties (rigolottes, existentielles, tristounnettes ou malaisantes), je me permets de les revivre et de les analyser pour mieux m'observer et assumer toujours un peu plus mon authenticité... Parce que t'sé, c'est ça qu'on veut dan'vie: assumer son authenticité pour choisir sa voie et vivre de manière satisfaisante selon ses aspirations profondes! 

J'n'étais pourtant pas encore convaincue que je recommencerais à écrire...  et lors des dernières conversations "textuelles" avec mon QuiQui, où j'lui racontais mes péripéties pas trop reluisantes de "dates" désastreuses, il m'a répondu, en bon ami bienveillant: "Ça ferait une belle histoire pour ton blogue. T'as pas à te juger... me semble que t'as des choses à dire...  et ton écriture pourrait faire du bien à d'autres... avec tes témoignages"  

Il m'a donc donner le début du coup d'pied au derrière pour reprendre possession de mon clavier et réactiver mon appli "blogger" que j'avais laissé s'éteindre.  Pis la semaine passée, c'est mon ninfin qui a fini ce coup d'pied!

Mon blogue, c'est ma façon à moi d'enseigner ce que j'ai le plus besoin d'apprendre et de comprendre:

"L'EXPÉRIENCE DE LA VIE, PAR LES RELATIONS"

Je ne suis pas une fille de "concept rationnel", je suis une fille d' "expérience" et de "relation".  C'est par là que toute ma vie se construit, que je ME construis...  Dans ma relation avec les autres! 

C'était donc plus que clair, que pour moi, écrire mon blogue était une satisfaction nécessaire à mon équilibre! Tout comme une tonne d'autres petites choses mises de côté et dont j'ai redécouvert les bienfaits de la satisfaction au cours de la dernière année 1/2, qui a été le temps de gestation nécessaire pour reprendre MA route vers mon authenticité.

Finalement, comme dans toute bonne retrouvaille, je suis plus qu'heureuse de reprendre contact avec l'écriture sur ce blogue! Malgré le stress de l'incertitude, je crois que je ne regretterai pas de recommencer à écrire et d'entrer en contact avec plein de nouveaux humains...  pour "enseigner" ce que j'ai le plus besoin d'apprendre et de comprendre!